Israël en guerre - Jour 537

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Un 4e suspect arrêté pour le viol collectif présumé d’une jeune fille de 16 ans

Deux jeunes de 17 ans détenus samedi pour leur implication présumée ; des centaines de manifestants exigent des politiques plus efficaces contre les agressions sexuelles

Des Israéliens manifestent contre les agressions sexuelles, à Haïfa le 20 août 2020. (Flash90)
Des Israéliens manifestent contre les agressions sexuelles, à Haïfa le 20 août 2020. (Flash90)

La police a arrêté samedi un quatrième suspect dans l’affaire du viol collectif présumé d’une jeune fille de 16 ans dans la station balnéaire d’Eilat.

C’était la deuxième arrestation ce samedi ; les deux nouveaux suspects sont âgés de 17 ans et résident dans le sud d’Israël, selon les médias hébreux.

« La police va demander aujourd’hui de prolonger la détention provisoire de l’un des mineurs et présentera demain le deuxième mineur [à l’audience] », indique un communiqué de la police.

Les deux premières arrestations concernaient des hommes dans leur vingtaine, résidents du nord d’Israël.

Le premier jeune de 17 ans arrêté samedi a nié tout lien avec l’incident présumé, mais la police pense qu’il a joué un rôle actif dans l’agression, a rapporté la chaîne publique Kan.

« J’étais à l’hôtel. Je n’étais pas dans la pièce », a-t-il déclaré, selon Walla news. « Je n’étais pas au courant de l’incident. J’en ai entendu parler aux informations. »

Les forces de l’ordre ont rapporté samedi des progrès « très significatifs » dans leur enquête, a rapporté le site d’information Ynet, et d’autres arrestations sont attendues dans les prochains jours.

Les enquêteurs pensent que le nombre d’assaillants est sans doute à deux chiffres, a rapporté le site d’information Walla. Les rapports initiaux indiquaient que le nombre d’assaillants était supérieur à 30.

En outre, il a été signalé qu’une jeune femme de 19 ans a été interrogée, soupçonnée d’avoir tenté d’obtenir une vidéo de l’agression présumée.

L’Hôtel Mer Rouge d’Eilat, où un viol collectif aurait eu lieu à la mi-août 2020. (Capture d’écran de la Douzième chaîne)

La jeune femme a été arrêtée par la police après qu’une capture d’écran d’un groupe WhatsApp lui est parvenue. Un membre du groupe a demandé si quelqu’un avait une vidéo de l’incident, et la jeune femme a répondu : « Partagez, ne vous gênez pas. »

Selon la Treizième chaîne, la jeune femme a été libérée après s’être excusée et avoir déclaré qu’elle avait écrit le message sans pensée ni intention de nuire.

Les travailleurs sociaux qui apportent soutien et assistance à la victime présumée ont déclaré vendredi à la Douzième chaîne qu’ils étaient très préoccupés par sa santé mentale. Ils ont affirmé qu’elle était terrifiée par la possibilité que des images du viol présumé puissent être diffusées en ligne.

La police a renforcé la sécurité autour de son domicile à la suite de l’augmentation du « discours violent en ligne » contre la jeune fille, pour reprendre les mots employés par les forces de l’ordre.

L’affaire a provoqué une onde de choc dans tout le pays, après que des témoignages ont rapporté que les hommes faisaient la queue devant la chambre d’hôtel de la jeune fille mineure en état d’ivresse, attendant leur tour de la violer, et qu’aucun témoin oculaire ne soit intervenu.

En réponse à cet incident, des centaines de manifestants ont protesté contre les violences sexuelles à travers Israël samedi soir, dont quelques dizaines lors d’un rassemblement sur la place Habima à Tel Aviv.

Les manifestants ont scandé : « Il est dangereux d’être une femme », « Ce n’est pas une erreur, c’est une politique », « Arrêtez de verser notre sang » et « Non veut dire non, qu’est-ce que vous ne comprenez pas ? »

Les manifestants réclament, entre autres mesures, une augmentation du budget pour les programmes de lutte contre les violences contre les femmes, des réformes du système judiciaire, et une meilleure prise en charge médicale des victimes d’agressions sexuelles.

Les forces de l’ordre ont déclaré jeudi que le témoignage fourni par une amie de la jeune fille de 16 ans avait renforcé le dossier contre l’un des principaux suspects.

La police a organisé une confrontation entre l’amie, qui s’était rendue à Eilat avec la victime présumée, et le suspect, qui aurait été le premier à violer la jeune fille à l’Hôtel Mer Rouge, ont rapporté vendredi les médias hébreux.

L’amie de la victime présumée est restée fidèle à sa version de l’incident lors de la confrontation, et les enquêteurs ont jugé crédible son témoignage, et claire sa description des événements de la nuit, selon le site d’information Ynet.

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