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Un ambulancier juif licencié porte plainte pour des propos discriminatoires

L'employeur du plaignant aurait fait des remarques désobligeantes au sujet du judaïsme de son employé et d'Anne Frank avant de le licencier

Illustration : une ambulance de Grainger Country Ambulance services. (Crédit : capture d'écran YouTube)
Illustration : une ambulance de Grainger Country Ambulance services. (Crédit : capture d'écran YouTube)

Un ambulancier juif du Tennessee a intenté des poursuites au civil contre son ancien employeur, qu’il accuse d’avoir tenu des propos désobligeants sur sa religion avant de le licencier.

Joshua Jenkins a été licencié en mars 2016 après avoir travaillé pour le service d’ambulance du comté de Grainger pendant deux ans. Il demande 500 000 dollars de dommages et intérêts, ainsi que des indemnités de départ, divers frais de perte d’emploi et des dommages et intérêts punitifs.

Selon le procès, le superviseur direct de Jenkins, Patrick Donnelly, et le directeur du service d’ambulance, Roger Ritchie, se sont tous les deux moqués de son judaïsme, a indiqué le Knoxville News Sentinel. Ritchie a également dénigré la jeune diariste Anne Frank, selon le procès.

« Aux alentours du 12 septembre 2015, M. Jenkins et M. Ritchie étaient dans le bureau de M. Ritchie lorsque M. Ritchie a raconté que s’il n’était pas ambulancier, il aurait ouvert un stand de hot-dog appelé ‘Chez Anne Frank’ et a dessiné un logo qui comprenait les mots : ‘Grillades/Anne Frank/Nous/Juifs/Hotdogs/Depuis 1945’ », a-t-il déclaré, a relayé le News Sentinel en citant le procès.

La plainte affirme également que Donnelly a dit à Jenkins en janvier 2016 de « bouger votre [juron] de Juif paresseux » et de gérer les appels d’ambulance de Donnelly, selon le journal.

Photographie prise dans la librairie de la maison d'Anne Frank, avec sa photo et des copies traduites de son journal en arrière-plan. (Crédit : Matt Lebovic/Times of Israël)
Photographie prise dans la librairie de la maison d’Anne Frank, avec sa photo et des copies traduites de son journal en arrière-plan. (Crédit : Matt Lebovic/Times of Israël)

« Durant la période où il a été employé, et en ayant connaissance de la religion de M. Jenkins, M. Ritchie et M. Donnelly ont fait des commentaires harcelants à M. Jenkins au sujet des personnes de confession juive et de M. Jenkins, spécifiquement. « Toute personne raisonnable ainsi que mon client jugerait offensants ou désobligeants ces propos», a déclaré l’avocat de Jenkins.

« La religion de Mr Jenkins était le seul facteur, ou la seule motivation, qui a conduit à la décision de la Défense de mettre fin à l’emploi de M. Jenkins », a déclaré le procès.

Le service d’ambulance a nié la discrimination contre Jenkins. Sa réponse, déposée à la Cour, ne conteste pas la formulation de l’anecdote sur le stand de hot-dogs, mais son contexte, et dément catégoriquement les propos attribués à Donelly.

Le procès est fixé au 4 décembre.

En outre, selon la plainte, Jenkins « a commencé à consulter un professionnel de santé mentale après avoir eu des idées suicidaires et a été diagnostiqué d’un trouble de stress post-traumatique, un trouble obsessionnel compulsif et une dépression majeure » suite à l’incident d’Anne Frank. Les praticiens lui ont prescrit un antidépresseur et Jenkins l’aurait dit à Ritchie, selon la plainte.

Ritchie aurait utilisé la santé mentale de Jenkins comme un prétexte pour le licencier, accuse le procès. Jenkins affirme que ce sont ses plaintes pour injures religieuses qui sont à l’origine de la décision de son employeur.

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