Israël en guerre - Jour 371

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Un an après le 7 octobre, Bruno Retailleau appelle à « renforcer la vigilance »

"Je ne laisserai pas l'antisémitisme prospérer et salir la mémoire des victimes. Nous serons intraitables", a mis en garde le nouveau ministre français de l’Intérieur

Le nouveau ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau assistant au 130e Congrès national des sapeurs-pompiers de France, au Parc des expositions de Macon, dans le centre-est de la France, le 28 septembre 2024. (Crédit : Alex Martin/AFP)
Le nouveau ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau assistant au 130e Congrès national des sapeurs-pompiers de France, au Parc des expositions de Macon, dans le centre-est de la France, le 28 septembre 2024. (Crédit : Alex Martin/AFP)

Le nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a demandé samedi aux préfets de « renforcer la vigilance » lors des « rassemblements potentiels » à l’occasion de l’anniversaire du pogrom du 7 octobre perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas ayant déclenché la guerre en cours à Gaza.

« À l’approche de l’anniversaire des pogroms du 7 octobre qui ont coûté la vie à plus de 1 195 personnes dont 42 de nos compatriotes, j’ai donné des instructions claires aux préfets pour renforcer la vigilance face aux rassemblements potentiels », a écrit le ministre sur son compte du réseau social  X.

Le président français a parlé de « 48 citoyens français » concernés par le 7 octobre lors de son discours à l’ONU cette semaine. Un dernier bilan évoque en tout 1 205 victimes du 7 octobre.

Retailleau a demandé aux préfets de « signaler rapidement les rassemblements et mobilisations à venir » et « d’adapter les dispositifs de sécurité en lien avec les services de renseignement ».

Il a également recommandé « d’interdire les manifestations susceptibles de causer de graves troubles » et de « signaler tout appel ou slogan relevant du champ pénal, en lien avec l’autorité judiciaire ».

« Je ne laisserai pas l’antisémitisme prospérer et salir la mémoire des victimes. Nous serons intraitables », a-t-il poursuivi.

Plusieurs rassemblements sont prévus en France, notamment à Paris ou Marseille.

Illustration : Des manifestants portant des drapeaux palestiniens, sur la Place de la République à Paris le 28 mai 2024. (Crédit : Geoffroy Van Der Hasselt/AFP)

La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

En réponse à ce pogrom, le plus meurtrier de l’histoire du pays et le pire mené contre des Juifs depuis la Shoah, Israël, qui a juré d’anéantir le Hamas et de libérer les otages, a lancé une opération aérienne suivie d’une incursion terrestre dans la bande de Gaza, qui a commencé le 27 octobre.

Plus de 41 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ils incluraient ses propres terroristes, tués en Israël et à Gaza, et les civils tués par les centaines de roquettes tirées par les groupes terroristes qui retombent à l’intérieur de la bande de Gaza.

Israël dit avoir tué 17 000 terroristes au combat. Tsahal affirme également avoir tué un millier de terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre.

On estime que 97 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 33 otages dont le décès a été confirmé par l’armée.

Le Hamas avait échangé 105 civils au cours d’une trêve d’une semaine fin novembre contre des prisonniers. Quatre captives avaient été remises en liberté. Huit otages vivants ont été secourus par les soldats et les dépouilles de 37 otages ont été récupérées, notamment celles de trois Israéliens qui ont été tués accidentellement par l’armée.

Le Hamas détient également deux civils israéliens entrés dans la bande de Gaza en 2014 et 2015, ainsi que les corps de deux soldats tués en 2014.

À ce jour, 348 soldats israéliens ont été tués au cours de l’opération terrestre contre le Hamas et lors des opérations menées le long de la frontière de Gaza.

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