Un blessé de l’attentat à la bombe de Jérusalem succombe à ses blessures
Tadasa Tashume Ben Maade, 50 ans, laisse derrière lui une femme et deux enfants ; Benjamin Netanyahu remercie les équipes médicales "qui ont courageusement lutté pour sa vie"
Un Israélien blessé dans un double attentat à la bombe mercredi à Jérusalem est décédé samedi, portant à deux morts le bilan de ces attaques, a annoncé une source hospitalière.
Tadasa Tashume Ben Maade a été grièvement blessé dans la première des deux explosions qui ont secoué la capitale mercredi matin à un arrêt de bus situé à l’entrée principale de Jérusalem.
Un communiqué du centre hospitalier Shaare Zedek de Jérusalem a indiqué que les équipes de traumatologie et de soins intensifs « ont lutté pour sa vie, mais malheureusement ses blessures étaient trop graves. »
« Nous présentons nos plus sincères condoléances à la famille », a ajouté l’hôpital.
La famille de Ben Maade a déclaré qu’elle était reconnaissante du soutien qu’elle avait reçu depuis l’attaque, mais a demandé au grand public et aux médias de respecter leur vie privée.
Ben Maade, 50 ans, a immigré d’Ethiopie en Israël il y a 21 ans. Il laisse derrière lui une femme et deux enfants.
Réagissant aux informations sur la mort de Ben Maade, le Premier ministre désigné Benjamin Netanyahu a adressé ses condoléances à la famille et a fait l’éloge des équipes médicales qui l’avaient soigné.
« La semaine dernière, j’ai rendu visite à sa famille dévouée, qui l’a enveloppé d’amour, et aux médecins qui ont courageusement lutté pour sa vie. J’exprime mon soutien à la famille en cette heure difficile. Qu’il repose en paix », a déclaré Netanyahu sur Twitter.
Le Premier ministre sortant, Yair Lapid, a déclaré qu’il avait le « cœur brisé » en apprenant la mort de Ben Maade.
Le double attentat de Jérusalem a initialement fait un mort et 22 blessés. La première victime a été désignée comme étant Aryeh Schupak, 16 ans, étudiant à la yeshiva du quartier Har Nof de Jérusalem et possédant la double nationalité israélienne et canadienne.
La police soupçonne que les explosions survenues à deux arrêts de bus ont été provoquées par des engins explosifs presque identiques, cachés derrière les arrêts de bus dans des buissons et activés à distance. Selon les responsables de la police, les engins étaient munis de clous afin de faire un maximum de victimes.
Le double attentat n’a pas été revendiqué mais le groupe terroriste islamiste palestinien du Hamas, au pouvoir à Gaza, l’a salué comme « le prix des crimes et des agressions » d’Israël « contre notre peuple ».
La police a déclaré vendredi dans un communiqué que ses agents, ainsi que ceux de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet, étaient toujours à la recherche de « toute personne impliquée » dans l’attaque terroriste.
La première explosion, à l’arrêt de bus situé à l’entrée de la capitale, a fait le plus grand nombre de victimes. La seconde, au carrefour de Ramot, a fait cinq blessés légers.
Les explosions se sont produites dans un contexte de tensions accrues, après une série d’attentats palestiniens qui ont fait 29 morts en Israël et en Cisjordanie depuis le début de l’année.
L’AFP a contribué à cet article.