Un chef du Jihad islamique palestinien tué dans une frappe israélienne à Jénine
Les Brigades al-Qods, branche armée du groupe terroriste palestinien, ont confirmé la mort de leur "commandant Islam Khamayseh"
Un chef de la branche armée du Jihad islamique palestinien à Jenine, dans le nord de la Cisjordanie, a été tué dans une frappe israélienne, a annoncé le groupe terroriste, confirmant une information de l’armée israélienne et du gouvernement palestinien.
Le ministère de la Santé du gouvernement de l’Autorité palestinienne (AP) a annoncé la mort d’Islam Khamayseh à Jénine dans des frappes qui ont fait huit blessées.
Les Brigades al-Qods, branche armée du Jihad islamique palestinien, ont confirmé la mort de leur « commandant Islam Khamayseh ».
Un avion et un hélicoptère de combat israélien ont frappé un complexe de Jénine où « se trouvaient un certain nombre de terroristes importants », sur la base d’informations fournies par les services de renseignement, a affirmé Tsahal dans un communiqué.
« Certains ont participé à des fusillades dans la région de Jénine et prévoyaient de mener d’autres attaques terroristes dans un avenir immédiat », a ajouté l’armée.
Selon elle, Khamayseh était responsable « d’une série d’attaques dans la zone », dont celle durant laquelle a été tué Meïr Tamari, un Israélien de 31 ans tué au volant de sa voiture par des tirs à proximité de Jénine.
Jénine, qui abrite l’un des camps de réfugiés les plus peuplés et pauvres des Territoires palestiniens, est un bastion de groupes terroristes luttant contre Israël. Ces derniers mois, l’armée israélienne a conduit plusieurs opérations à Jénine et dans ses environs, pour démanteler des cellules terroristes.
La Cisjordanie est le théâtre depuis deux ans d’une flambée de violences, encore exacerbées par la guerre menée par Israël dans la bande de Gaza après l’assaut barbare et sadique du groupe terroriste palestinien du Hamas sur le sud d’Israël le 7 octobre.
Au moins 492 Palestiniens de Cisjordanie auraient été tués par les troupes israéliennes ou des résidents d’implantations depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé.
Dans ce territoire, l’année 2023 a été l’année la plus meurtrière depuis 2005, lorsque le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a commencé ses statistiques.