Israël en guerre - Jour 427

Rechercher

Un groupe d’industriels publie des pubs en première page pour défendre Baharav-Miara

Les annonces, publiées sur de fausses Unes de Haaretz, et Israel Hayom entre autres, appellent la procureure générale à "préserver l'État de droit en notre nom à tous"

De fausses Unes de Haaretz, et Israel Hayom entre autres, appelant la procureure générale Gali Baharav-Miara à "préserver l'État de droit en notre nom à tous", le 20 novembre 2024. (Crédit : Capture d’écran X ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur les droits d'auteur)
De fausses Unes de Haaretz, et Israel Hayom entre autres, appelant la procureure générale Gali Baharav-Miara à "préserver l'État de droit en notre nom à tous", le 20 novembre 2024. (Crédit : Capture d’écran X ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur les droits d'auteur)

Les premières pages des grands quotidiens israéliens de mercredi étaient ornées d’une pleine page d’annonces en faveur de la procureure générale Gali Baharav-Miara, dans le cadre de ses démêlés avec le gouvernement.

Elles ont été placées par l’Israel Business Forum, qui représente la plupart des employés du secteur privé des 200 plus grandes entreprises du pays.

Les ministres ont à maintes reprises exigé le renvoi de Baharav-Miara en raison de son opposition à des mesures qui, selon elle, vont à l’encontre des lois et des normes israéliennes. Ynet a récemment rapporté que le Premier ministre Benjamin Netanyahu « n’excluait plus » son renvoi.

Les annonces, qui ont été publiées sur de fausses Unes de Haaretz, et Israel Hayom entre autres, appelaient la procureure générale à « continuer à préserver l’État de droit en notre nom à tous ».

Les membres du cabinet Netanyahu et d’autres politiciens de la coalition se sont attaqués aux chefs d’entreprise pour avoir placé ces annonces.

« Les magnats aiment Gali », a écrit le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir sur le réseau social X, quelques jours seulement après que Baharav-Miara a dit au Premier ministre qu’il devait réévaluer le mandat de Ben Gvir compte tenu de l’intervention de ce dernier dans les affaires opérationnelles de la police et de sa politisation des promotions de la police.

« J’ai des nouvelles pour le Business Forum. Il ne protège pas l’État de
droit », a écrit sur X le président de la Knesset, Amir Ohana.

« La loi est déterminée par l’autorité du corps législatif […] Et si le peuple souhaite remplacer ses représentants, qu’il n’aime pas leur législation, leurs actions, leur comportement ou la couleur de leurs yeux, il a, parfois, le droit et l’opportunité de le faire. »

« Le peuple ne peut pas remplacer la règle des juristes, qui s’est arrogé un pouvoir et une force que ni législateur ou le peuple ne lui ont jamais donnés », a poursuivi Ohana.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.