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Un homme d’une trentaine d’années grièvement blessé dans l’explosion d’une voiture à Akko

L'explosion a aussi fait 4 blessés légers ; 2 blessés légers, dont une fillette, dans une fusillade à Jisr az-Zarqa ; Tibi : c'est la police qui devrait être poursuivie, pas les manifestants

Une voiture prenant feu après avoir explosé près d'un commissariat dans la ville d'Akko, dans le nord du pays, le 13 septembre 2024. (Crédit : Capture d'écran : X/Amar Assadi ;  utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Une voiture prenant feu après avoir explosé près d'un commissariat dans la ville d'Akko, dans le nord du pays, le 13 septembre 2024. (Crédit : Capture d'écran : X/Amar Assadi ; utilisée conformément à l'article 27a de la loi sur le droit d'auteur)

Une voiture a explosé non loin d’un commissariat dans la Vieille Ville d’Akko vendredi, blessant grièvement un homme d’une trentaine d’années, ont indiqué la police et les secouristes.

La police a déclaré que cette explosion était probablement liée à un différend criminel.

Le site d’information Walla a rapporté que le fils de l’homme, âgé de 4 ans, a été légèrement blessé dans l’explosion, de même qu’un homme de 41 ans et une femme de 21 ans, tandis qu’une jeune fille de 15 ans a subi des blessures légères à modérées.

Dans la ville arabe de Jisr az-Zarqa, dans le nord du pays, un homme de 25 ans et une fillette de 5 ans ont été modérément blessés par des tirs provenant d’une salle de mariage, alors qu’ils se trouvaient à un arrêt de bus voisin, selon le site d’information Ynet.

Notant les deux incidents, tous deux survenus dans des communautés arabes, le député arabe Ahmad Tibi a accusé la police de s’occuper des « arrestations sur la plage à cause d’une poignée de sable et dans les synagogues à cause d’une affiche d’otages ».

Trois femmes ont en effet été arrêtées vendredi pour avoir placé des tracts appelant à la libération des otages enlevés et retenus par le groupe terroriste palestinien du Hamas dans une synagogue de Herzliya où prie un élu du Likud ; le vendredi précédent, une femme avait été arrêtée pour avoir jeté du sable en direction du ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir sur une plage de Tel Aviv.

Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, s’adressant à la presse sur les lieux d’une explosion à Ramle, le 12 septembre 2024. (Crédit : Ministère de la Sécurité nationale)

L’explosion à Akko et la fusillade à Jisr az-Zarqa sont survenues quelques heures après qu’un homme d’une quarantaine d’années a été abattu dans à Tira, et au lendemain de l’explosion d’une voiture suivie d’un incendie dans la ville de Ramle, qui a tué quatre personnes et en a blessé neuf autres, dont un bébé de deux mois.

Selon la police, ces deux attaques étaient vraisemblablement liées à des différends criminels.

The Abraham Initiatives a déclaré que ces attaques portaient à 168 le nombre de citoyens arabes tués dans de violentes circonstances depuis le début de l’année 2024.

L’organisation à but non-lucratif a accusé Ben Gvir, d’avoir supervisé une forte hausse de la violence dans la communauté arabe. Sa première année en tant que ministre de la Sécurité nationale, 2023, a été la pire année jamais enregistrée, avec plus de deux fois plus d’homicides que l’année précédente, selon The Abraham Initiatives.

Le groupe a déclaré que Ben Gvir avait vidé de sa substance un plan que son prédécesseur, Omer Barlev, avait coordonné avec les dirigeants locaux arabes pour lutter contre la violence dans la communauté.

Ben Gvir, pour sa part, a rejeté la responsabilité sur la procureure générale Gali Baharav-Miara. S’exprimant sur les lieux de l’attaque à Ramle jeudi, le ministre a déclaré que Baharav-Miara avait refusé sa demande d’utiliser la détention administrative contre des suspects criminels. Les habitants de Ramle ont accusé Ben Gvir de se soustraire à ses responsabilités.

La détention administrative – un outil controversé en vertu duquel les suspects terroristes palestiniens et, plus rarement, les suspects terroristes juifs, sont détenus sans inculpation ni procès – est très controversée, et l’idée de l’utiliser pour lutter contre la criminalité s’est heurtée à la réticence des responsables de la sécurité.

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