Un média britannique salue Israël, destination de voyage « sous-estimée »
Le Telegraph donne 10 raisons de se rendre en Terre sainte - évoquant les plages, le climat, la gastronomie et les prix des billets
Les voyageurs prêts à « troquer l’ordinaire pour une destination sous-estimée » lors de leur prochain voyage devraient se rendre en Israël pour des vacances méditerranéennes, écrit le journal britannique The Telegraph.
Dans un article paru le week-end dernier, l’état hébreu est décrit comme une destination de voyage souhaitée. Le journal répertorie 10 raisons justifiant des vacances au sein de l’Etat juif, notamment pour les raisons déjà bien connues – la beauté des plages, la vie nocturne, le climat et la gastronomie.
Une des raisons citées, intitulée « ce n’est pas cher », suscitera probablement la perplexité des Israéliens – jusqu’à ce qu’il apparaisse clairement que l’auteur se réfère aux prix des billets depuis les points de départ britanniques. Alors qu’il est vrai que des affaires sur les vols en partance et à destination de l’Europe peuvent être trouvées toute l’année, il reste difficile d’affirmer qu’Israël soit un pays « pas cher », que ce soit pour voyager ou pour y vivre.
Tel Aviv, bien sûr, obtient une mention spéciale pour sa vie nocturne avec un « monde de la nuit qui peut rendre la monnaie de sa pièce à Ibiza ». L’île espagnole est elle aussi une destination prisée des jeunes voyageurs britanniques dont les jours et les nuits alcoolisés peuvent être diffusés – comme cela a déjà été le cas – sur YouTube et dans des émissions de télé-réalité.
L’article du Telegraph fait une ovation au bar Imperial Craft de Tel Aviv, qui a récemment été désigné meilleur bar du Moyen-Orient et d’Afrique 2017 par le groupe médiatique World’s 50 Best Bars. Des restaurants comme le Tzfon (North) Abraxas, le Salon et des échoppes comme le Levinsky Market et le Carmel Market sont également mis à l’honneur.
En plus de faire l’éloge de Tel Aviv et de son « architecture fascinante », avec notamment ses 4 000 immeubles de style Bauhaus, l’auteur s’aventure plus au nord, au célèbre restaurant de fruits de mer Akko où « la coquille saint-Jacques avec des algues et la glace à la cardamone sont des grands moments ».
Jérusalem est aussi mentionnée en tant que ville dotée d’une « histoire qui remonte à il y a presque 5 000 ans avec des sites qui incluent le Dôme du Rocher, le mur Occidental, l’église du Saint-sépulcre et la mosquée al-Aqsa ». Il n’y a aucune allusion faite au conflit israélo-palestinien ni aux tensions qui entourent la Vieille Ville de Jérusalem où un grand nombre de ces lieux sont situés.
La Galilée occidentale, dans le nord d’Israël, est qualifiée par le Telegraph de « Toscane du Moyen-Orient » – « grâce à la verdure luxuriante et aux sites datant des Croisades, comme la forteresse de Montfort, un château en ruines auquel vous pouvez accéder pour découvrir des panoramas spectaculaires » – une description qui peut dérouter la majorité des Israéliens et/ou ceux qui sont déjà allés en Toscane.
Une autre énigme dans l’article est le lien fait entre la ville endormie du nord d’Israël de Nahariya et les célèbres Hamptons , avec un « sentiment d’escapade de week-end haut-de-gamme » sans « les célébrités prétentieuses ».
Et pour ceux qui veulent de la culture, Israël n’a pas moins de 230 musées à présenter, dit le journaliste du Telegraph, qui décrit le musée du design de Holon comme étant « le plus frappant ».