Un plan du ministère des Transports pour une reprise du trafic aérien
Les voyageurs arrivant de pays marqués par un faible taux d'infection au coronavirus passeraient cinq jours en quatorzaine ; des tests de dépistage sont prévus pour les autres

Le ministère des Transports a soumis dimanche au ministère de la Santé un plan potentiel de reprise des déplacements internationaux.
Selon des informations parues dans des médias en hébreu, les voyageurs en provenance des « pays verts » – marqués plus précisément par un faible taux de mortalité des suites du coronavirus – pourront entrer dans le pays en se soumettant à une quarantaine de cinq jours (contre quatorze jours actuellement) tandis que les arrivants des « pays rouges », qui présentent des taux plus élevés, devront effectuer un test de dépistage à la COVID-19 avant de monter dans l’avion.
Ce plan doit d’abord être approuvé par le ministère de la Santé, puis par le cabinet restreint du Corona.
Selon la Treizième chaîne, le ministère de la Santé a souligné qu’il n’y avait actuellement aucune perspective approuvée de « rouvrir les cieux israéliens ».

Les déplacements aériens internationaux, depuis et vers Israël, se sont considérablement réduits depuis le début de la pandémie de la COVID-19, avec quelques rares vols quotidiens. Il est toujours interdit aux ressortissants étrangers de venir au sein de l’Etat juif, à l’exception de cas très limités.
Début juillet, le transporteur aérien El Al avait mis un terme à ses vols après l’échec de négociations syndicales entre les pilotes et la direction de l’entreprise. Quelques jours plus tard, le directeur-général de l’aéroport international Ben Gurion avait averti que le pays était « à quelques jours seulement du point de non-retour » en ce qui concernait son industrie de l’aviation.
El Al a accepté finalement une subvention de 400 millions de dollars de la part du gouvernement.
Fin juin, le taux d’infection au coronavirus croissant au sein de l’Etat juif a amené l’Union européenne à ajouter le pays à une liste de nations dont les citoyens sont interdits d’entrée sur son territoire.