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Un policier israélien poignardé à Jérusalem-Est

Le suspect est un terroriste qui avait assassiné un professeur réputé, et avait été libéré en 2013 en marge de pourparlers de paix

Un agent de police israélien et un garde-frontière devant la porte de Damas à Jérusalem le 19 novembre 2014 (Crédit photo: Hadas Parush / Flash90)
Un agent de police israélien et un garde-frontière devant la porte de Damas à Jérusalem le 19 novembre 2014 (Crédit photo: Hadas Parush / Flash90)

Un Palestinien a poignardé et blessé mercredi soir un garde-frontière israélien près de la porte de Damas à Jérusalem, a indiqué la police.

Le policier a été transporté à l’hôpital Hadassah de Jérusalem à Ein Kerem pour le traitement.

Nisso Guetta, le commandant de l’unité du garde-frontière, a salué la vigilance des policiers, en disant : « Nous avons assisté à une autre attaque terroriste presque au même endroit il y en a eu une il y a un peu plus de deux mois. La préparation et la vigilance de nos combattants sont la principale raison pour laquelle ces incidents se sont terminés avant que les assaillants n’aient réussi à nuire à des innocents ».

Le professeur Menahem Stern (Public Domain/Wikipedia)
Le professeur Menahem Stern (Public Domain/Wikipedia)

Le suspect est un assassin reconnu coupable du meurtre d’un professeur lauréat du prix Israël, selon le site Ynet.

Mouammar Ata Mahmoud, 56 ans, de Hébron, avait été libéré en 2013 en marge des pourparlers de paix – qui ont finalement échoué – entre Israël et l’Autorité palestinienne.

Mahmoud, en compagnie de Salah Khalil Ahmad Ibrahim (également libéré en 2013) avait été reconnu coupable du meurtre de Menahem Stern, professeur d’histoire à l’Université hébraïque.

Stern avait été poignardé à mort en se rendant à pied à son travail sur le campus Givat Ram de l’université le 22 juin 1989. En outre, les deux terroristes avaient assassiné un Palestinien soupçonné de collaborer avec Israël.

La fille de Stern, Meira Stern-Glick, avait protesté à l’époque contre la libération des deux assassins, disant qu’elle lui avait « causé une grande détresse » et l’avait qualifié d’injuste.

« Ces gens sont des assassins, » avait-elle dit. « Une personne qui a assassiné de sang-froid devrait être emprisonnée à vie. »

La question des Palestiniens libérés dans le cadre de pouparlers ou dans des échanges de prisonniers, puis reprenant une activité terroriste est une préoccupation majeure en Israël.

L’homme derrière un tir mortel en Cisjordanie au mois de juin avait été libéré en 2011 dans le cadre de l’échange pour la libération du soldat israélien Gilad Shalit.

Le mois dernier, il a été annoncé que depuis avril 2014 six Israéliens avaient été tués dans des attaques menées ou programmées par des Palestiniens libérés en vertu de l’accord Shalit.

Certains députés israéliens ont récemment cherché à empêcher de telles possibilités d’échanges de prisonniers en instituant la peine de mort pour les terroristes. Cependant, l’initiative a été abandonnée en juillet par le Premier ministre Benjamin Netanyahu.

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