Un terroriste palestinien reconnu coupable du meurtre de Ronen Lubarsky
Le 24 mai 2018, le sergent Ronen Lubarsky, membre des forces spéciales, avait reçu un bloc de pierre sur la tête lors d'une opération nocturne d'arrestation en Cisjordanie
Un tribunal militaire israélien a déclaré coupable dimanche un terroriste palestinien accusé du meurtre d’un soldat israélien en mai 2018 en Cisjordanie, a indiqué l’armée israélienne dans un communiqué.
La peine d’Islam Youssef Abou Hamid, inculpé en juillet 2018, n’a pas été prononcée, est-il précisé dans le communiqué de l’armée.
Le 24 mai 2018, le sergent Ronen Lubarsky, 20 ans, originaire de Rehovot et membre d’une unité des forces spéciales Duvdevan, avait reçu un bloc de marbre sur la tête lors d’une opération nocturne d’arrestation en Cisjordanie. Il était décédé deux jours plus tard des suites de ses blessures.
L’armée l’avait promu à titre posthume au grade de sergent.
Le bloc de marbre avait été lancé du toit d’un immeuble de trois étages sur un groupe de soldats menant une opération d’arrestation tôt jeudi matin dans le camp de réfugiés d’al-Amari à proximité de Ramallah. Lubarsky avait été hospitalisé dans un état critique dans l’unité de soins intensifs à l’hôpital Hadassah d’Ein Kerem.
Selon des sources palestiniennes, le bloc de pierre avait été lancé sur sa tête lors d’une opération visant à arrêter des terroristes suspects dans le camp de réfugiés d’Al-Amari.
Ce camp abrite environ 6 000 Palestiniens selon les Nations unies et est situé à l’intérieur de Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne, dans une zone sous le contrôle total du gouvernement palestinien.
Les forces israéliennes effectuent régulièrement des raids nocturnes dans des zones contrôlées par les Palestiniens en Cisjordanie, en vue de mener des arrestations.
Les Palestiniens de Cisjordanie sont jugés par des tribunaux militaires israéliens.
Le 15 décembre 2018, l’armée israélienne avait procédé à la démolition de la maison d’Islam Youssef Abou Hamid à Ramallah.
Israël démolit régulièrement les maisons de Palestiniens auteurs d’attaques terroristes anti-israéliennes.
Le gouvernement israélien défend l’effet dissuasif de ces destructions sur ceux qui seraient tentés de passer à l’acte. Les détracteurs de cette pratique la dénoncent comme relevant du châtiment collectif et affectant des familles qui se retrouvent à la rue.