Une activiste anti-migrants d’extrême-droite entame une peine de 45 jours de prison
Sheffi Paz a été reconnue coupable fin septembre d'avoir vandalisé la mission de l'Union européenne à Tel Aviv en 2020
Des centaines de sympathisants ont accompagné l’activiste anti-migrants d’extrême-droite Sheffi Paz à son arrivée jeudi à la prison pour femmes de Neve Tirza à Ramla, où elle doit commencer à purger une peine de 45 jours pour des actes de vandalisme, notamment contre la mission diplomatique de l’Union européenne (UE) à Tel Aviv en 2020.
Paz, 72 ans, qui fait campagne depuis des années contre les demandeurs d’asile et les migrants dans son quartier du sud de Tel Aviv, a souri et brandi un mégaphone en sortant de son véhicule.
La foule a brandi des drapeaux israéliens et scandé « Nous sommes tous Sheffi Paz ».
Lors de sa condamnation fin septembre, elle n’avait exprimé aucun remords pour ses actes.
תראו!
אשה בת 72 נכנסת לכלא כי נלחמה בעבריינות הגבול.
אין פה ליצן אחד מאלו שנורא "דאגו" לדמוקרטיה בשנתיים האחרונות… pic.twitter.com/WNCRblVql8— Igal Malka (@igal_malka_5G) November 14, 2024
En 2020, Paz s’était introduite dans une école maternelle pour enfants de demandeurs d’asile dans le sud de Tel Aviv pendant une journée d’école. L’année suivante, elle avait été exclue de la Knesset après avoir appelé à l’exécution d’un parlementaire qui était favorable à l’octroi de l’asile aux réfugiés afghans.
Elle avait également été placée en détention dans le passé pour des graffitis qui s’en prenaient à des personnalités de premier plan du système judiciaire.