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Vandalisme anti-palestinien et graffitis racistes dans un village de Cisjordanie

Des photos publiées montrent l'une des quatre voitures vandalisées dans l'attaque du village d'Einabus mais aussi plusieurs slogans en hébreu peints à la bombe graffiti

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

"L'évacuation d'Yitzhar" et "prix à payer" peint à la bombe spray sur une maison d'Einabus dans le nord de la Cisjordanie le 13 juin 2019. (Municipalité d'Einabus)
"L'évacuation d'Yitzhar" et "prix à payer" peint à la bombe spray sur une maison d'Einabus dans le nord de la Cisjordanie le 13 juin 2019. (Municipalité d'Einabus)

La police a ouvert une enquête jeudi dans ce qui semblerait être un crime raciste ciblant le village palestinien du nord de la Cisjordanie où les pneus de plusieurs véhicules ont été crevés et des slogans en hébreu ont été retrouvés sur une mosquée de la ville mais aussi sur des bâtiments situés à proximité.

Les photos publiées par le groupe de défense Yesh Din montrent l’une des quatre voitures vandalisées dans l’attaque du village d’Einabus mais aussi plusieurs slogans en hébreu peints à la bombe graffiti.

L’une des phrases inscrite était le « prix à payer pour l’évacuation d’Yitzhar ». La semaine dernière, les forces de sécurité ont démoli plusieurs bâtiments illégaux à proximité d’une implantation sous tension au nord d’Einabus.

Ce crime raciste survient à peine une semaine après qu’un incident similaire et plus violent s’est produit dans le village palestinien de Yasuf où une dizaine de jeunes israéliens ont été filmés par des caméras de sécurité alors qu’ils lançaient des pierres sur des maisons et des véhicules garés.

La police a ouvert une enquête sur l’incident, déclarant que plusieurs voitures et maisons ont été endommagées dans l’attaque du village, qui se trouve juste à côté de l’implantation de Kfar Tapuah. Alors que la plupart des attaques des derniers mois et années ont eu lieu de nuit, cet incident s’est déroulé en pleine journée.

Malgré les dizaines de crimes racistes qui ont ciblé les Palestiniens et leurs biens ces dernières années, les arrestations de coupables sont extrêmement rares. Des groupes défense des droits de l’Homme regrettent que le condamnations soient encore plus rares, la majorité des poursuites dans de tels cas étant abandonnées.

Les attaques, souvent surnommées comme des « attaques de prix à payer », sont habituellement limitées à des incendies et des graffiti, mais incluent parfois des agressions physiques et même des meurtres.

En décembre, le Bureau des Nations unies pour la Coordination des Affaires humanitaires a publié un rapport qui montrait une augmentation de 69 % des attaques d’habitants d’implantations sur des Palestiniens en 2018 par rapport à 2017.

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