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Villageois et rebelles islamistes remettent des armes à Tsahal à la frontière syrienne – média

Une vidéo filmée en Syrie montre des caisses de munitions et d'armes chargées dans des camions, certaines contiendraient du "matériel de guerre chimique"

Capture d'écran d'une vidéo non datée montrant des armes et des munitions de l'armée syrienne collectées par des villageois pour être remises à Tsahal. Les soldats et les villageois sont pixélisés pour des raisons de sécurité. (Crédit : N12 ; utilisé conformément à l'article 27a de la loi sur les droits d'auteur)
Capture d'écran d'une vidéo non datée montrant des armes et des munitions de l'armée syrienne collectées par des villageois pour être remises à Tsahal. Les soldats et les villageois sont pixélisés pour des raisons de sécurité. (Crédit : N12 ; utilisé conformément à l'article 27a de la loi sur les droits d'auteur)

Des villageois syriens à la frontière avec Israël ont collecté des armes et des munitions laissées dans la région par l’armée [syrienne] et les ont remises aux troupes de Tsahal, selon un reportage diffusé lundi par la chaîne de télévision N12.

Dans une vidéo partagée par la chaîne, on peut voir des centaines de caisses contenant des munitions et des armes chargées dans des camions.

D’après le reportage, des rebelles islamistes qui ont renversé le régime d’Assad la semaine dernière auraient également participé à l’opération.

Les armes proviendraient de bases et d’avant-postes de l’armée syrienne, abandonnés par les soldats lors de la prise de pouvoir par les insurgés islamistes. Certaines armes seraient également des vestiges des années de guerre civile en Syrie, selon le reportage.

Les soldats de Tsahal présents sur place ont signalé que certaines des armes contenaient du « matériel de guerre chimique ».

Cela inclut notamment des grenades à main contenant du gaz CS, couramment utilisé comme gaz lacrymogène.

Un soldat a précisé que des caisses entières de ces grenades avaient été découvertes. Il a mis en garde contre les irritations qu’elles provoquent et a insisté sur le fait qu’elles ne doivent pas être manipulées directement.

Capture d’écran d’une vidéo non datée montrant des soldats de Tsahal en Syrie montrant des grenades qui, selon eux, étaient remplies de gaz CS et ont été remises à Tsahal par des villageois. (Crédit : N12 ; utilisé conformément à l’article 27a de la loi sur les droits d’auteur)

Quelques heures après la prise de Damas par les rebelles, Israël est entré dans une zone tampon contrôlée par les Nations unies (ONU) sur le plateau du Golan. Israël a affirmé ne pas vouloir s’impliquer dans le conflit syrien et a précisé que la prise de contrôle de cette zone, établie en 1974, constituait une mesure défensive temporaire, qui durerait seulement jusqu’à ce que la sécurité soit garantie le long de la frontière.

Selon la chaîne N12, les responsables de la sécurité israéliens chercheraient à établir des liens de coopération avec les habitants des villages frontaliers situés dans la zone tampon. Ces populations avaient, par le passé, collaboré avec les services de sécurité israéliens pour empêcher des acteurs hostiles de s’infiltrer dans la région.

Toujours d’après N12, la menace potentielle d’une telle force hostile pourrait expliquer pourquoi Tsahal s’emploie à établir une ligne de défense dans la zone tampon, afin de protéger les résidents du versant israélien du plateau du Golan, tant que cela reste possible.

Le quotidien Haaretz a rapporté que Tsahal aurait eu des contacts avec les Druzes syriens, notamment à travers des réunions où il leur aurait été demandé de rassembler les armes abandonnées sur les sites délaissés par l’armée syrienne.

Cependant, selon le même article, certains villageois du côté syrien du plateau du Golan auraient adressé des demandes au nouveau régime syrien et à d’autres pays arabes pour repousser Israël hors de la région. Ils se seraient également inquiétés de savoir combien de temps l’armée israélienne comptait rester dans la zone.

Par ailleurs, le média Ynet a cité le réseau public russe Sputnik qui a rapporté qu’un hélicoptère de Tsahal avait atterri lundi près d’une installation militaire syrienne pour y déposer des soldats qui étaient entrés dans le site. Les soldats seraient restés sur place pendant une vingtaine de minutes avant de repartir vers le sud, selon l’agence de presse.

La semaine dernière, Ynet a également cité Sputnik qui affirmait qu’un hélicoptère de Tsahal avait atterri dans la banlieue de Damas, à Al-Qalamoun.

Toutefois, il faut noter que Sputnik a souvent été accusé d’être un organe de désinformation russe.

Un véhicule militaire israélien franchit la clôture, revenant de la zone tampon avec la Syrie, près du village druze de Majdal Shams sur les hauteurs du Golan, le 10 décembre 2024. (Crédit : Jalaa MAREY / AFP)

Après la chute du régime Assad le 8 décembre, Israël a lancé une vaste campagne visant à détruire les capacités militaires stratégiques de l’armée syrienne, afin d’empêcher qu’elles ne tombent entre les mains d’éléments hostiles. Parmi les cibles visées figurent des sites d’armes chimiques, des missiles, des défenses aériennes, ainsi que des infrastructures appartenant à l’armée de l’air et à la marine syrienne.

Dans une interview accordée samedi à la chaîne d’information Syrian TV, le chef du groupe rebelle islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui a orchestré le renversement du régime Assad, a affirmé qu’Israël n’avait « plus d’excuses » pour mener des frappes aériennes en Syrie.

Ahmad al-Sharaa, également connu sous son nom de guerre Abu Mohammed al-Julani, a déclaré que les récentes attaques de Tsahal sur le sol syrien avaient franchi des lignes rouges et faisaient peser un risque d’escalade injustifiée dans la région.

Répondant toutefois de manière indirecte aux inquiétudes d’Israël, il a assuré que le nouveau gouvernement syrien ne représenterait pas une menace pour l’État juif et n’autoriserait pas l’Iran à se réimplanter en Syrie. Il a souligné que la Syrie, épuisée par des années de guerre civile, ne se laisserait pas entraîner dans de nouveaux conflits susceptibles de provoquer davantage de destructions. La priorité, selon lui, est désormais à la reconstruction et à la stabilité du pays.

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