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Yair Netanyahu s’écharpe avec des Arabes autour des droits d’Israël sur Twitter

Le fils du Premier ministre a écrit plusieurs tweets sur l'histoire de la région, dont certaines affirmations controversées, et suggéré aux Palestiniens "d'aller en Jordanie"

Yair Netanyahu, fils aîné du Premier ministre Benjamin Netanyahu, au tribunal de première instance de Tel Aviv, le 5 juin 2018. (Flash90)
Yair Netanyahu, fils aîné du Premier ministre Benjamin Netanyahu, au tribunal de première instance de Tel Aviv, le 5 juin 2018. (Flash90)

L’un des fils de Benjamin Netanyahu, Yair, prend part à une discussion houleuse sur Twitter depuis quelques jours avec des utilisateurs arabes de la plateforme au sujet des droits d’Israël sur son territoire et des droits historiques du peuple juif sur la Terre d’Israël.

L’essentiel de l’argumentation de l’aîné du Premier ministre, connu pour ses fréquentes querelles en ligne au style impétueux et controversé avec des opposants politiques, consistait à dire qu’Israël appartenait aux Juifs et que les Palestiniens devaient réclamer des droits nationaux ailleurs.

Le débat est né samedi après sa publication de photos de sa visite de Lifta, un village arabe abandonné près de Jérusalem-Ouest que ses résidents avaient conquis lors de la guerre d’indépendance d’Israël en 1947-48.

Yair Netanyahu a ainsi publié plusieurs images du village accompagnées de la légende « Lifta, Jérusalem » et du drapeau israélien.

Plusieurs utilisateurs arabes de Twitter ont ensuite répondu que les photos montraient la Palestine et non Israël.

Lifta, qui se trouve dans les frontières d’Israël reconnues par le droit international, a servi de base à des attaques ayant visé les Juifs pendant la guerre. Néanmoins, étant l’un des villages arabes les mieux préservés dont les habitants ont fui ou ont été chassés pendant le conflit, il fait office de symbole pour ceux qui estiment que la création d’Israël est la source de la souffrance des Palestiniens.

Dans les jours qui ont suivi l’échange, Yair Netanyahu a répondu à de nombreux commentateurs arabes. Dans une de ses publications, il a partagé une image de l’Arche de Titus à Rome notant qu’elle décrivait la victoire des Romains sur les Juifs de Jérusalem « 700 ans avant la naissance de votre prophète plus loin en Arabie ».

Dans une autre publication, il a fait la comparaison entre les drapeaux jordanien et palestinien, semblant suggérer que les Palestiniens sont en fait des Jordaniens et pas des autochtones d’Israël.

Il a également publié un « cours d’histoire » dans lequel il a souligné que les Palestiniens ne se qualifient en tant que tels que depuis les années 60, alors qu’il faisait jusque-là référence à l’Israël romaine.

Il a également affirmé que « les Arabes ne sont arrivés qu’il y a moins de 100 ans seulement pour servir de main d’œuvre aux Juifs et aux Britanniques » et que les visiteurs européens et américains de la région au plus profond de leur 19e siècle la décrivaient comme « vide ».

Même s’il est vrai que les visiteurs de l’époque décrivaient la Terre sainte comme désolée, il est erroné de dire que la population arabe avant le 20e siècle y était très faible.

Dans une autre publication, le fils du Premier ministre a assuré : « Chers Arabes. Vous avez tout ce qui est en vert. Nous avons le petit point rouge. Et vous nous appelez des colons? Avant le 7e siècle , les Arabes n’étaient qu’en Arabie ! Tout le Moyen-Orient était grec et chrétien, avec des Juifs qui vivaient en Judée. C’est vous les colons ! »

Il a également appelé un utilisateur à retourner « en Jordanie ! Ici, c’est la Judée ! »

Yair Netanyahu s’est forgé une réputation de défenseur féroce et peu diplomatique de son père et des politiques gouvernementales sur les réseaux sociaux, se querellant très régulièrement avec des journalistes notamment.

En décembre 2018, il avait été brièvement suspendu de Facebook pour des propos anti-musulmans. Le même mois, un juge l’avait censuré pour avoir utilisé un langage cru lors de son contre-interrogatoire dans le cadre d’une plainte pour diffamation qu’il avait déposée contre un militant. Il avait également qualifié les soutiens du militant, qui manifestaient devant le tribunal, de « chemises brunes », en référence aux hommes de main nazis.

En 2017, il s’était retrouvé sous le feu des critiques pour avoir publié un mème antisémite montrant le philanthrope juif George Soros tirer les ficelles des enquêtes visant son père.

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