Israël en guerre - Jour 493

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Yémen : un avion de l’ONU va évacuer des rebelles Houthis blessés

Le sort des rebelles blessés avait été l'une des raisons de l'échec d'une précédente session de pourparlers de paix en septembre

Martin Griffiths (au centre),émissaire de l'ONU au Yémén arrive à l'aéroport international de Sanaa, le 21 novembre 2018. (Crédit : MOHAMMED HUWAIS / AFP)
Martin Griffiths (au centre),émissaire de l'ONU au Yémén arrive à l'aéroport international de Sanaa, le 21 novembre 2018. (Crédit : MOHAMMED HUWAIS / AFP)

Un avion de l’ONU va se poser lundi dans la capitale du Yémen tenue par les rebelles Houthis, Sanaa, pour emmener une cinquantaine d’entre eux blessés vers Oman, a indiqué la coalition emmenée par l’Arabie saoudite.

En guise de « mesure destinée à instaurer la confiance » avant des pourparlers de paix, « un avion affrété par l’ONU arrivera à l’aéroport international de Sanaa pour évacuer 50 combattants blessés » avec à bord « trois médecins yéménites et un autre de l’ONU », a déclaré à l’agence de presse officielle saoudienne un porte-parole de cette coalition internationale.

Le sort des rebelles blessés a été l’une des raisons de l’échec d’une précédente session de pourparlers de paix en septembre.

La coalition a accédé à une demande de l’envoyé spécial de l’ONU pour le Yémen, le Britannique Martin Griffiths, pour « raisons humanitaires », a précisé le porte-parole.

Jeudi, les rebelles avaient indiqué vouloir se rendre à des négociations sous l’égide de l’ONU prévues en Suède si on leur garantissait de pouvoir quitter le Yémen et y revenir en toute sécurité.

Le gouvernement yéménite reconnu par la communauté internationale, que soutient militairement la coalition emmenée par les Saoudiens, compte également s’y rendre.

M. Griffiths s’est entretenu ces derniers jours avec des responsables des deux camps, séparément, pour préparer les négociations.

En septembre, les pourparlers prévus à Genève avaient tourné court, les Houthis refusant de faire le déplacement en accusant l’ONU d’apporter trop peu de garanties quant à la sécurité de leur délégation.

D’autres pourparlers avaient aussi échoué en 2016, au terme de 108 jours de négociations au Koweït. La délégation des Houthis était alors restée bloquée dans le sultanat d’Oman pendant trois mois.

Ghazi Saleh, 8 kilos pour 10 ans, dans un lit d’hôpital de Taez au Yémén, le 19 novembre 2018. (Crédit : Marzooq AL-JABIRY / AFP)

D’après l’ONU, près de 10 000 personnes ont été tuées depuis que la coalition s’est mêlée au conflit en 2015. Mais des ONG estiment le bilan bien plus élevé.

Le conflit au Yémen a par ailleurs provoqué une crise humanitaire dans ce pays pauvre, avec des pénuries graves de nourriture, d’eau et de traitements médicaux

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