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Zarif : « le problème de la Syrie doit être réglé de manière politique »

Le ministre espagnol des Affaires étrangères est actuellement en visite en Iran ; L'Iran est le principal soutien de Bashar el-Assad

Le ministre espagnol des Affaires étrangères Jose Manuel Garcia Margallo aux côtés de son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif à une conférence de presse à Téhéran, le 7 septembre 2015 (Crédit : AFP)
Le ministre espagnol des Affaires étrangères Jose Manuel Garcia Margallo aux côtés de son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif à une conférence de presse à Téhéran, le 7 septembre 2015 (Crédit : AFP)

Lors d’une conférence de presse commune avec son homologue iranien, Mohammad Javad Zarif, il a affirmé que « l’Union européenne (UE) doit faire plus d’efforts fondés sur les valeurs morales et éthiques ».

M. Garcia Margallo a assuré qu’en dépit d’une situation économique difficile, l’Espagne fera « tous les efforts possibles pour accueillir un maximum de réfugiés, leur offrir un toit et des services sociaux ». Il n’a cependant pas précisé le nombre de réfugiés que son pays était prêt à accueillir.

Le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) a demandé l’accueil d’au moins 200 000 demandeurs d’asile dans l’UE.

La Commission européenne va proposer mercredi au Parlement européen de répartir l’accueil de 120 000 réfugiés sur les deux prochaines années.

L’Allemagne (26,2 %), la France (20 %) et l’Espagne (12,4 %, soit 14 931 réfugiés) devraient accueillir la plus grande proportion de réfugiés, a-t-on appris d’une source européenne lundi.

Selon l’ONU, la moitié des réfugiés viennent de Syrie, un pays déchiré par la guerre depuis plus de quatre ans. Le conflit a débuté par la répression sanglante par le régime du président syrien Bashar el-Assad de manifestations pacifiques pour davantage de démocratie en 2011. Il oppose aujourd’hui des acteurs multiples : régime, rebelles, djihadistes, Kurdes.

Aux côtés du ministre espagnol, M. Zarif a rappelé la position de son pays, à savoir que « le problème de la Syrie doit être réglé de manière politique. Il n’y a pas de solution militaire ».

L’Iran est le principal soutien régional de Bashar el-Assad.

Concernant le président Assad, « seul le peuple syrien a le droit de décider », a-t-il dit, ajoutant : « Ceux qui ont posé des conditions, ces deux ou trois dernières années, à propos du président syrien, sont responsables de la poursuite de la guerre en Syrie et sont responsables du sang versé dans ce pays ».

Selon lui, « ils doivent renoncer au plus vite à leur égoïsme et permettre au peuple syrien de prendre cette décision à travers les institutions légales, à travers un dialogue pour la paix et la réconciliation et un gouvernement d’union nationale et des élections ».

M. Garcia Margallo s’est également prononcé pour « un dialogue » en Syrie afin d’y trouver « une solution rationnelle ».

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