27e décès d’un employé du bâtiment cette année
Un employé de chantier âgé de 60 ans est décédé après avoir été percuté par un objet lourd à Sdot Micha
Mercredi, dans ce qui est le 27e drame du genre pour cette année, un employé israélien du bâtiment est mort après avoir été frappé par un objet lourd.
Un passant a trouvé l’homme de 60 ans inconscient avec des blessures graves au torse dans la ville du centre de Sdot Micha.
Les urgentistes du Magen David Adom sont arrivés sur place peu après, et ont dû prononcer son décès.
Juste deux jours auparavant, un employé est décédé après l’effondrement de son échafaudage sur un chantier dans le nord d’Israël. L’homme, qui n’a pas été identifié mais qui aurait dans la trentaine, a été extrait des décombres par des médecins qui ont prononcé son décès sur place. Le drame a eu lieu dans le quartier de Neve Shanan à Haïfa.
Des décès d’employés du bâtiment en Israël se produisent presque chaque semaine, principalement à cause de règles de sécurité qui ne sont pas respectées.
Selon l’organisation du Numéro d’urgence des Travailleurs, 35 ouvriers du bâtiment ont été tués au travail en 2017. Ce chiffre est monté à 38 en 2018.
L’année dernière, une grève générale a été évitée au dernier moment quand le syndicat de la Histadrout est parvenu à un accord avec le gouvernement pour améliorer les conditions de sécurité des employés du bâtiment. Ces derniers voulaient faire grève pour protester contre le manque de normes de sécurité sur des sites de construction, après la mort de plusieurs dizaines d’employés.
Les nouvelles mesures adoptées l’année dernière comprenaient notamment de rendre obligatoire la norme européen pour les échafaudages, de mieux contrôler les grues et de renforcer les normes de sécurité.
Alors que les accidents sur les chantiers sont courants en Israël, une grande majorité des employés dans le bâtiment sont Palestiniens ou des travailleurs étrangers. Et cette problématique est rarement au centre de l’attention du grand public.
Seulement la moitié de l’ensemble des décès sur les chantiers entre 2011 et 2015 ont fait l’objet d’une enquête, selon une étude menée par le Centre de recherche et d’information de la Knesset, et plus de 50 % de ces cas où une enquête a été conduite ont dû être clos à cause d’un manque de preuves, avait annoncé Radio Israël en septembre.