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3 mois de prison avec sursis requis contre Alain Soral

Serge et Béate Klarsfeld se sont portés partie civile contre le polémiste antisémite

Serge et Béate Klarsfeld à Jérusalem, en novembre 2009. (Crédit : CC BY SA 3.0)
Serge et Béate Klarsfeld à Jérusalem, en novembre 2009. (Crédit : CC BY SA 3.0)

A l’occasion d’une audience devant la 17e Chambre correctionnelle de Paris, mercredi dernier, trois mois de prison avec sursis ont été requis contre le polémiste Alain Soral pour « apologie de crimes de guerre et contre l’humanité », rapporte Ouest France. Alain Soral était absent lors de cette audience, il était représenté par ses deux avocats.

Le jugement a été remis en délibéré au 14 juin prochain.

Les faits imputés à Alain Soral remontent à mai 2015. Ce dernier a posté sur sa page Facebook un article concernant le couple chasseur de nazis Serge et Béate Klarsfeld qui avait reçu l’Ordre allemand du mérite. Cette publication était accompagnée d’un commentaire personnel d’Alain Soral : « Voilà ce qui arrive quand on ne finit pas le boulot! ».

Ce message a, par la suite, été supprimé mais avait été signalé par des internautes.

Serge Klarsfeld, sa femme et son fils Arno étaient tous les trois présents lors de l’audience accompagnés de fils et de filles de déportés munis de badges jaunes où l’on pouvait lire « militants de la mémoire ».

L’historien et président de l’association « Fils et filles de déportés juifs de France » s’est porté partie civile « au nom de toutes les victimes de la Shoah et de leurs familles » et a déclaré à la barre « il est naturel pour quelqu’un d’extrême droite d’être fâché que l’Allemagne décore des gens qui ont amené des criminels nazis devant les tribunaux ».

Béate Klarsfeld a, quant à elle, déclaré que de tels propos constituaient une « insulte pour les victimes » et qu’il était impensable de « laisser passer cela sans réagir ».

Lors de l’enquête préliminaire, le polémiste français avait nié les faits. Se ravisant, il avait expliqué, pour sa défense, que ses propos avaient été publiés sur un compte privé et non public. Ainsi cette publication relevait « de sa vie privée ». Les avocats ont repris cette défense lors de l’audience.

Le tribunal a soulevé que le contenu était pourtant visible publiquement.

En décembre dernier, Alain Soral avait déjà été condamné à 5 000 euros d’amendes pour injures antisémites à l’encontre du journaliste Frédéric Haziza.

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