Israël en guerre - Jour 423

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300 militants de gauche manifestent contre le « génocide » à Gaza place Habima, à Tel Aviv

Les manifestants ont paru se regrouper en deux cercles distincts, à peu près égaux - le premier dominé par le collectif Standing Together et le second par des groupes de gauche de taille plus modeste

Des manifestants brandissent des banderoles contre le sionisme et dénonçant le "génocide à Gaza", lors d'un rassemblement contre la guerre sur la place Habima de Tel Aviv, le 2 novembre 2024. (Crédit : Noam Lehmann/The Times of Israel)
Des manifestants brandissent des banderoles contre le sionisme et dénonçant le "génocide à Gaza", lors d'un rassemblement contre la guerre sur la place Habima de Tel Aviv, le 2 novembre 2024. (Crédit : Noam Lehmann/The Times of Israel)

C’est sous haute surveillance policière qu’environ 300 personnes se sont rassemblées samedi soir sur la place Habima de Tel Aviv pour dénoncer ce qu’elles ont appelé le « génocide » à Gaza.

La manifestation avait été organisée par le Partenariat pour la paix, une coalition de groupes de gauche qui s’est rassemblée après le début de la guerre. À la fin de la manifestation, les manifestants se sont dirigés vers la rue Begin pour rejoindre le mouvement de protestation hebdomadaire et réclamer la remise en liberté des otages et le départ du pouvoir du gouvernement.

Sur la place Habima, Les manifestants ont paru se regrouper en deux cercles distincts, à peu près égaux – le premier dominé par le collectif Standing Together et le second par des groupes de gauche de taille plus modeste.

Il n’y a pas eu de discours dans ce dernier groupe. Les militants ont entonné des slogans exhortant les troupes à « refuser le massacre » et ils ont brandi des banderoles où étaient écrits différents slogans, notamment « Arrêtez le génocide à Gaza » et « le sionisme, c’est ringard ».

Israël nie avec véhémence avoir commis des actes génocidaires à l’encontre des Palestiniens de Gaza – affirmant oralement comme dans des documents qui ont été transmis à la Cour internationale de justice de La Haye que les déclarations qui ont pu être faites par des élus israéliens, qui pouvaient laisser entendre que le pays avait des intentions génocidaires, avaient été ou sorties de leur contexte, ou interprétées de manière erronée et qu’elles ne reflétaient pas la politique du gouvernement.

Les manifestants rassemblés dans le cercle de Standing Together ont écouté des discours prononcés par Alon-Lee Green et Roula Daoud, les codirigeants du mouvement, et par le député Ofer Cassif, du parti radical israélo-palestinien Hadash.

Roula Daoud a appelé le public à ne pas attendre que la communauté internationale intervienne contre la guerre.

« Nous sommes les seuls à pouvoir nous sauver du gouvernement fasciste », a-t-elle dit. « Nous sommes ici et nous y resterons : Des Juifs, des Arabes, des Israéliens, des Palestiniens ».

Green s’est insurgé contre les combats – qu’il a qualifiés « d’immoraux » et de « contre-productifs ».

« Tuer des enfants est un crime de guerre. La famine est un crime de guerre. La destruction des villes est un crime de guerre », a-t-il déclaré. « Tout cela se produit au nom des implantations », a-t-il affirmé, « du Ku Klux Klan israélien ».

Il a accusé les médias israéliens et la gauche sioniste de « ne pas nous dire ce qui se passe à Gaza ».

Cassif a partagé le même point de vue, disant que « ce à quoi nous assistons actuellement à Gaza n’est rien de moins qu’un génocide » que les médias « couvrent », selon lui.

Le législateur d’extrême gauche Ofer Cassif lors d’une manifestation contre la guerre à Gaza sur la place Habima de Tel Aviv, le 2 novembre 2024. (Crédit : Noam Lehmann/Times of Israel)

« Nous apprenons en temps réel comment la Shoah a pu se produire et comment personne n’a voulu parler », a-t-il ajouté.

Se référant à une enquête en cours, il a affirmé que le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait délibérément divulgué de faux renseignements dans le but de faire échouer un accord ouvrant la porte à remise en liberté des otages – un accord qui mettrait également un terme à la guerre.

Après le discours prononcé par Cassif, un homme a crié en direction des manifestants, les traitant de « pédés ».

« On va vous voir à Gaza ! », a-t-il ajouté.

Les agents de la police des frontières chargés de surveiller le périmètre se sont approchés de lui. Il a reculé.

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