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32 658 décès en 2014 selon une étude sur le terrorisme mondial

Le nombre de décès provoqués par le terrorisme a augmenté de 80 % l'an dernier ; le coût économique mondial du terrorisme a atteint 52,9 milliards de dollars

Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a assuré être toujours en vie, réfutant l'annonce de sa mort par l'armée nigériane, et diriger un "califat islamique" dans les villes sous son contrôle dans le nord-est du Nigeria, dans une nouvelle vidéo de propagande obtenue jeudi 2 octobre 2014 par l'AFP  (Crédit : Capture d'écran YouTube/AFP)
Le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau, a assuré être toujours en vie, réfutant l'annonce de sa mort par l'armée nigériane, et diriger un "califat islamique" dans les villes sous son contrôle dans le nord-est du Nigeria, dans une nouvelle vidéo de propagande obtenue jeudi 2 octobre 2014 par l'AFP (Crédit : Capture d'écran YouTube/AFP)

Le nombre de décès suite à des actes terroristes a augmenté de 80 % en 2014, atteignant le plus haut niveau jamais enregistré, soit 32 658 décès. En comparaison, ce nombre s’élevait à 18 111 en 2013.

Selon la troisième édition de Global Terrorism Index (GTI), cette augmentation représente la plus forte hausse annuelle du nombre de décès jamais enregistrée. Le rapport souligne également la montée spectaculaire du terrorisme au fil du temps, le nombre de décès ayant été multiplié par neuf depuis 2000.

Le rapport, élaboré par Institute for Economics and Peace et qui s’appuie sur la base de données du terrorisme mondial de START, révèle que seulement deux groupes terroristes, Boko Haram et l’EIIL, sont aujourd’hui collectivement responsables de 51 % de tous les décès résultant d’attaques terroristes revendiquées.

Boko Haram, qui a prêté allégeance à l’EIIL en tant que Province Ouest-Africaine de l’État islamique (ISWAP) en mars 2015, est devenu le groupe terroriste le plus meurtrier au monde, ayant entraîné la mort de 6 644 personnes contre 6 073 pour l’EIIL.

Le terrorisme est également fortement concentré.

78 % de l’ensemble des décès en 2014 ont été enregistrés dans seulement cinq pays : l’Afghanistan, l’Irak, le Nigeria, le Pakistan et la Syrie.

L’Irak reste le pays le plus durement touché par le terrorisme avec 3 370 attaques ayant entraîné la mort de 9 929 personnes. Cela constitue le nombre le plus élevé d’actes terroristes et de décès jamais enregistré dans un seul pays. Le Nigeria a enregistré la plus forte augmentation du nombre de décès suite à des attaques terroristes, soit une hausse de 300 %, pour atteindre 7 512 décès.

Toutefois, le terrorisme s’est considérablement répandu au cours de l’année passée.

Le nombre de pays comptant plus de 500 décès a plus que doublé, passant de cinq en 2013 à 11 en 2014. De nouveaux pays sont touchés par ce fléau : la Somalie, l’Ukraine, le Yémen, la République centrafricaine, le Soudan du Sud et le Cameroun.

Le coût économique du terrorisme, s’élevant à 52,9 milliards de dollars, a atteint son plus haut niveau en 2014, soit une augmentation de 61 % par rapport au coût total de 32,9 milliards de dollars enregistré l’année dernière et un montant dix fois supérieur à celui de 2000.

Steve Killelea, président de l’IEP, a déclaré que « l’importante augmentation des activités terroristes signifie que ses ramifications se font ressentir plus largement à travers le monde. L’élément le plus frappant qui ressort de notre analyse est que les facteurs de terrorisme diffèrent entre les pays plus développés et ceux qui le sont moins. En Occident, les facteurs socio-économiques tels que le chômage des jeunes et les crimes liés aux drogues sont en corrélation avec le terrorisme. Dans les pays non-membres de l’OCDE, le terrorisme montre de plus fortes associations avec les conflits en cours, la corruption et la violence.

« Dix des onze pays les plus touchés par le terrorisme ont également les taux les plus élevés de réfugiés et de déplacements internes. Cela met en évidence la forte interdépendance entre la crise des réfugiés actuelle, le terrorisme et les conflits. »

Le flux de combattants étrangers en Irak et en Syrie depuis 2011 représente le plus important afflux des temps modernes.

Selon les estimations actuelles, ils sont maintenant entre 25 000 et 30 000 combattants, provenant d’environ 100 pays.

La moitié des combattants étrangers se rendant en Irak et en Syrie sont issus de pays voisins de la région MENA et un quart proviennent d’Europe et de Turquie. Le flux de combattants étrangers ne semble pas diminuer, avec plus 7 000 arrivants au cours des six premiers mois de 2015.

L’analyse statistique des modèles d’activité terroriste depuis 1989 a révélé que deux facteurs étaient plus étroitement associées au terrorisme. Ce sont les niveaux de violence politique commise par l’État et le niveau des conflits armés au sein d’un pays.

Le rapport révèle que 92 % de toutes les attaques terroristes perpétrées entre 1989 et 2014 ont eu lieu dans des pays où la violence politique par le gouvernement était généralisée, alors que 88 % de toutes les attaques terroristes perpétrées entre 1989 et 2014 se sont produites dans des pays qui connaissaient ou étaient impliqués dans des conflits violents.

« Puisque nous pouvons voir un certain nombre de facteurs socio-politiques clairement identifiables qui encouragent le terrorisme, il est important de mettre en œuvre des politiques visant à lutter contre ces causes associées. Cela inclut la réduction de la violence orchestrée par l’État, la diffusion des griefs collectifs et l’amélioration du respect des droits de l’homme et des libertés religieuses, tout en tenant compte des nuances culturelles, » a commenté Steve Killelea.

Les loups solitaires sont les principaux responsables de l’activité terroriste en Occident, ayant causé 70 % de l’ensemble des décès au cours des 10 dernières années.

Alors que de nombreux pays ne subissent aucune activité terroriste, le nombre de pays à connaître au moins un décès résultant de l’activité terroriste est passé de 59 en 2013 à 67 en 2014. Cela comprend des pays de l’OCDE tels que l’Autriche, l’Australie, la Belgique, le Canada et la France.

Il est important de noter que plus de 60 % des pays figurant dans le rapport n’ont pas enregistré de décès suite à des actes terroristes. Depuis 2000, moins de 3 % des décès imputables à des actes terroristes ont eu lieu en Occident. Les homicides causent treize fois plus victimes dans le monde que les attaques terroristes.

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