5 pays exhortent le Parlement libanais à élire un président
L'Arabie saoudite, l'Egypte, la France, les Etats-Unis et le Qatar appellent les responsables politiques libanais à "prendre immédiatement des mesures pour sortir de l'impasse"
L’Arabie saoudite, l’Egypte, la France, les Etats-Unis et le Qatar ont exhorté le Parlement libanais à enfin élire un président et les responsables politiques libanais à « prendre immédiatement des mesures pour sortir de l’impasse », indique mardi la diplomatie française.
Des représentants des cinq pays se sont réunis lundi à Doha pour évoquer la crise au Liban, selon une déclaration du ministère français des Affaires étrangères.
« Il est primordial que les députés libanais assument la responsabilité qui est la leur en vertu de la Constitution et procèdent à l’élection d’un président », souligne le texte, alors que le pays, en plein effondrement économique, est sans président depuis plus de huit mois. Une nouvelle tentative du Parlement a échoué mi-juin, en raison du bras de fer entre le puissant Hezbollah pro-iranien et ses adversaires.
Les cinq pays « exhortent les dirigeants et les partis libanais à prendre immédiatement des mesures pour sortir de l’impasse politique actuelle », et « ont examiné les options concrètes en ce qui concerne l’application de mesures à l’encontre de ceux qui entravent tout progrès sur ce plan », selon la déclaration.
« Les cinq pays sont prêts à travailler aux côtés du Liban pour appuyer la mise en œuvre de ces mesures de réforme [recommandées par le FMI], qui sont indispensables à la prospérité, à la stabilité et à la sécurité de ce pays. Leurs représentants soulignent l’absolue nécessité d’une réforme du système judiciaire et du respect de l’Etat de droit, notamment en ce qui concerne l’enquête sur l’explosion du port de Beyrouth en 2020 », ajoute le texte.
« L’Arabie saoudite, l’Egypte, les Etats-Unis, la France et le Qatar demeurent fermement déterminés à soutenir le Liban et entendent continuer à coordonner leurs efforts dans l’intérêt du peuple libanais », conclut la déclaration.