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8 mois de prison avec sursis pour des tags sur une synagogue à Issy-les-Moulineaux

Reconnu schizophrène, la Cour a condamné l'auteur à une obligation de soins, ainsi qu'à plusieurs interdictions et une obligation de justifier de l'indemnisation des parties civiles

La synagogue d’Issy-les-Moulineaux. (Crédit : Google street view)
La synagogue d’Issy-les-Moulineaux. (Crédit : Google street view)

Un homme de 47 ans souffrant de schizophrénie a été condamné mardi à huit mois d’emprisonnement avec sursis pour avoir tagué la synagogue d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) en mai 2023.

Très calme, cet homme a reconnu à l’audience l’ensemble des faits qui lui sont reprochés : des tags à la peinture rouge sur la synagogue « Les portes de la paix » mais aussi d’autres inscriptions injurieuses et dégradations chez son voisin du dessus, qu’il a harcelé pendant un peu plus d’un mois à la même période.

« C’était cyclique », se souvient ce dernier à la barre, les jambes tremblantes, « il a tambouriné la nuit, des fois je découvrais la porte complètement défoncée, il venait régulièrement sonner ». Début juin 2023, la victime découvre successivement le mot « NAZI » écrit au dentifrice sur sa porte et une étoile de David à la peinture rouge.

Sa composition est identique, selon les analyses, à celle utilisée pour dégrader la synagogue.

« Ce n’était pas personnel [envers mon voisin], c’est juste que j’entendais des voix qui venaient du dessus en permanence, et celui qui était au-dessus » c’était la victime, a relaté le prévenu, qui a présenté des excuses lors de l’audience.

Même chose pour la synagogue, d’où « venaient les voix pendant une grosse crise », des voix « qui se moquaient en permanence ».

« La maladie est à l’évidence au cœur de ce dossier et il n’est pas question de minimiser la gravité des troubles, la souffrance qu’ils induisent ou le lien entre la pathologie et les faits commis », a commenté la procureure, qui avait requis quatre mois d’emprisonnement avec sursis.

Le jugement de l’homme était altéré au moment des faits, a jugé le tribunal. Il avait à l’époque cessé de suivre son traitement.

Le ministère public a néanmoins estimé que la sanction était « indispensable » en raison des quatre condamnations figurant déjà au casier judiciaire du prévenu : « des infractions [conduite sous emprise alcoolique, harcèlement téléphonique, …] qui ne sont pas sans évoquer » celles qui lui sont reprochées lors de l’audience.

En sus des huit mois de prison avec sursis, le tribunal a condamné l’auteur à une obligation de soins, ainsi qu’à plusieurs interdictions et une obligation de justifier de l’indemnisation des parties civiles.

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