9 inculpés dans l’assassinat du père du nucléaire iranien
Les suspects sont accusés de "corruption sur terre" et de "coopération avec Israël", des crimes passibles de la peine de mort, pour l'assassinat en novembre 2020 de Mohsen Fakhrizadeh
La justice iranienne a inculpé neuf personnes de « corruption sur terre » pour l’assassinat d’un physicien nucléaire de premier plan, a annoncé mardi Massoud Setayeshi, le porte-parole du pouvoir judiciaire.
Elles sont accusées de « corruption sur terre » et de « coopération avec Israël », des crimes passibles de la peine de mort, pour l’assassinat en novembre 2020 de Mohsen Fakhrizadeh, a-t-il précisé.
« D’autres accusations ont été portées contre six autres prévenus », a-t-il ajouté sans préciser lesquelles.
Mohsen Fakhrizadeh, qui avait fait l’objet de sanctions américaines pour son rôle dans le programme nucléaire iranien, a été tué près de Téhéran dans une attaque perpétrée contre son convoi.
Le procureur de Téhéran, Ali Salehi, a annoncé que « 15 personnes étaient mises en examen » dans cette affaire, selon l’agence de presse Tasnim, sans les nommer.
L’Iran a accusé Israël d’avoir commandité l’attentat, perpétré selon Téhéran au moyen, entre autres, d’une mitrailleuse commandée par satellite.
Israël n’a jamais réagi à ces accusations.
En 2018, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait présenté Fakhrizadeh comme le directeur d’un programme nucléaire militaire secret dont l’Iran a toujours nié l’existence.