À Davos, une élue israélienne reproche aux féministes leur silence sur les viols du Hamas
"Ce qui s'est passé en Israël pourrait se produire n'importe où dans le monde", a mis en garde Pnina Tamano-Shata

Le « silence assourdissant des organisations féminines internationales » à la suite de l’attaque du Hamas du 7 octobre envoie un message au mouvement « #MeToo, sauf si vous êtes juive », a déclaré la présidente de la commission de la Knesset sur le statut des femmes et l’égalité des sexes aux membres de l’organisation Women Political Leaders (WPL) en marge du Forum économique mondial de Davos.
Les réactions de l’ONU en général et des commissions de femmes en particulier ont été trop faibles et trop tardives », a déploré Pnina Tamano-Shata, élue du partie HaMahane HaMamlahti, avant d’ajouter que « si le monde est incapable de se tenir aux côtés des femmes israéliennes qui ont subi les atrocités du terrorisme sous les auspices de l’Iran et de ses mandataires, la promesse ‘Plus jamais ça’ a perdu tout son sens ».
Appelant ses collègues législatrices à « se tenir aux côtés des Israéliennes », Tamano-Shata a déclaré que « ce qui s’est passé en Israël pourrait se produire n’importe où dans le monde, si nous ne travaillons pas ensemble pour vaincre le terrorisme et traduire ces monstres devant la justice ».
Le Hamas s’est livré à des agressions sexuelles généralisées lors de son attaque contre le sud, lorsque des milliers de terroristes ont envahi Israël par terre, par mer et par air, tuant 1 200 personnes – dont une majorité de civils – et en prenant 240 autres en otage à Gaza.
Tamano-Shata avait aussi critiqué l’aide apportée par le gouvernement israélien aux victimes d’agressions sexuelles, déclarant lors d’une audition de la Commission sur le statut des femmes et sur l’Égalité entre les sexes au début du mois que les différentes agences chargées de la question ne semblaient pas avoir coordonné leurs efforts de manière satisfaisante.