À la cérémonie d’hommage à Rabin, Netanyahu condamne l’incitation contre les politiciens
Reuven Rivlin a décrit meurtre de Yitzhak Rabin comme “l’une des plus grandes tragédies qui a frappé la nation israélienne”
Le président Reuven Rivlin a ouvert mercredi la cérémonie d’hommage à Yitzhak Rabin au cimetière militaire du mont Herzl en disant que l’assassinat du Premier ministre en 1995 était « l’une des plus grandes tragédies qui a frappé la nation israélienne. »
Lors de la cérémonie officielle commémorant le 22e anniversaire de meurtre de Rabin, Rivlin a déclaré que cet assassinat était « un moment de grand danger pour l’État et la démocratie d’Israël », ajoutant qu’une « démocratie vive et robuste peut et doit permettre le dialogue, même s’il blesse. »
« Mais la démocratie, a-t-il ajouté, ne peut pas tolérer la violence, et elle doit la condamner de l’intérieur. »
« Cette violence, comme l’a dit Rabin dans son tout dernier discours, érode les fondations de la démocratie, et mine les piliers sur lesquels repose l’État d’Israël », a déclaré Rivlin.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ensuite pris la parole et affirmé que le meurtre de Yitzhak Rabin impose « une condamnation de la violence, d’où qu’elle vienne, et particulièrement quand cette violence est dirigée vers des dirigeants publics. »
« Ce meurtre choquant nous a mis à l’épreuve de l’auto-destruction et de la destruction de la démocratie, et nous sommes fermement engagés envers un régime démocratique. »
Netanyahu a appelé à la réconciliation nationale après les propos du fils du défunt Premier ministre Yitzhak Rabin lors d’une autre cérémonie qui s’est déroulée à la Knesset.
« J’ai fait cela de nombreuse fois, mais à la lumière de votre appel émouvant, je vais répéter ce message de toutes mes forces », a-t-il déclaré lors de la cérémonie qui s’est déroulée à la Knesset.
Plus tôt dans la journée, lors des cérémonies d’hommages marquant le 22e anniversaire de l’assassinat d’Yitzhak Rabin (selon le calendrier hébraïque], Yuval Rabin a déclaré que « l’incitation et la division continue à dévaster » la société israélienne, et que « tout celui qui pense autrement est systématiquement taxé de traître ».
Netanyahu lui-même avait été accusé d’inciter à la haine contre Rabin au moment de la signature des accords d’Oslo, quand il était le chef de l’opposition.