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A Paris, des proches de Trump voient un changement de régime à Téhéran

A un rassemblement d'opposants iraniens, Gingrich et Giuliani ont dit que Trump devrait faire pression sur les Européens qui veulent préserver des relations avec l'Iran

L'ancien maire de New York Rudy Giuliani à un évènement "Free Iran 2018 - the Alternative" le 30 juin 2018, à Villepinte, en banlieue parisienne. (Crédit : AFP /Zakaria Abdelkafi)
L'ancien maire de New York Rudy Giuliani à un évènement "Free Iran 2018 - the Alternative" le 30 juin 2018, à Villepinte, en banlieue parisienne. (Crédit : AFP /Zakaria Abdelkafi)

Des proches du président américain Donald Trump, l’ancien président du Congrès Newt Gingrich et l’ancien maire de New York Rudy Giuliani ont estimé samedi près de Paris que la perspective d’une changement de régime à Téhéran se rapprochait.

M. Gingrich et M. Giuliani, qui est aussi un des avocats de Donald Trump, ont également estimé, devant un rassemblement de plusieurs milliers d’opposants iraniens à Paris, que le président des Etats-Unis devrait mettre encore plus de pression sur les Européens qui cherchent à préserver des relations d’affaires avec Téhéran en dépit des nouvelles sanctions américaines.

« Le seul moyen d’assurer la sécurité dans la région est de remplacer la dictature par une démocratie et cela doit être notre objectif », a déclaré M. Gingrich devant le rassemblement Free Iran, organisé par des opposants iraniens exilés dont les anciens rebelles des Moudjahidine du Peuple, organisation interdite en Iran.

Soulignant qu’il ne s’exprimait pas au nom de l’administration Trump, il s’est déclaré convaincu qu’un changement de régime à Téhéran serait « célébré avec bonheur ».

Newt Gingrich, ancien président du Congrès, à un évènement « Free Iran 2018 – the Alternative » le 30 juin 2018, à Villepinte, en banlieue parisienne. (Crédit : AFP /Zakaria Abdelkafi)

M. Gingrich a souligné qu’il n’était pas favorable à l’idée d’armer l’opposition iranienne, jugeant que le président Trump devrait miser sur plus de sanctions après s’être retiré de l’accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 entre Téhéran et les grandes puissances.

Il a également stigmatisé l’attitude des pays qui cherchent à préserver la possibilité pour leurs entreprises de poursuivre leurs activités en Iran malgré la menace de sanctions américaines.

« Il faut une campagne pour mettre l’opprobre sur les gouvernements européens qui ne veulent pas soutenir la liberté et la démocratie », a déclaré M. Gingrich. « Nous insistons pour qu’ils se joignent de nouveau aux sanctions » contre l’Iran.

M. Giuliani a appelé au boycott des entreprises qui « continuent à faire des affaires avec ce régime ».

Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a affiché mercredi son soutien aux Iraniens qui manifestent contre leur gouvernement, qu’il a accusé de « corruption, injustice et incompétence ».

Le gouvernement de Téhéran fait face à un mécontentement du fait des turbulences économiques que traverse le pays.

MM. Gingrich et Giuliani et d’autres figures politiques américaines ont été généreusement pays au cours des dernières années pour prendre la parole devant le rassemblement annuel à Paris.

En 2009 l’Union européenne a retiré de sa liste des organisations terroristes les Moudjahidine du Peuple, qui y figuraient depuis 2002. Les Etats-Unis ont fait de même en 2012.

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