Israël en guerre - Jour 375

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A Tel-Aviv, un rassemblement pour la libération des otages des mains du Hamas

Anonymes et familles d'otages se sont réunis sur la "Place des otages", munis de pancartes portant des messages tels que "Ils nous font confiance pour les sortir de l'enfer"

Un rassemblement en faveur de la libération de tous les otages de Gaza, sur la Place des Otages à Tel Aviv, le 9 décembre 2023. Sur la banderole, on peut lire : « Pas de victoire tant que le dernier otage ne sera pas libéré. » (Crédit : Aviv Atlas )
Un rassemblement en faveur de la libération de tous les otages de Gaza, sur la Place des Otages à Tel Aviv, le 9 décembre 2023. Sur la banderole, on peut lire : « Pas de victoire tant que le dernier otage ne sera pas libéré. » (Crédit : Aviv Atlas )

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées à Tel-Aviv samedi soir pour appeler à la libération des otages toujours retenus par le groupe terroriste palestinien du Hamas dans la bande de Gaza, a constaté un journaliste de l’AFP.

Anonymes et familles d’otages se sont réunis sur la « Place des otages », munis de pancartes portant des messages tels que « Ils nous font confiance pour les sortir de l’enfer » ou « Ramenez-les à la maison maintenant ».

« Nous voulons pousser le gouvernement à conclure un accord pour les libérer », a déclaré aux participants Eli Eliezer, un proche des otages encore retenus à Gaza, estimés à 137 par les autorités israéliennes.

« Ils auraient dû conclure un accord plus tôt. C’est le travail du gouvernement d’assurer la sécurité de sa population et de ses terres », affirme l’ingénieur de 61 ans.

Environ 240 personnes avaient été enlevées et emmenées à Gaza le 7 octobre lors de l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien qui a fait 1 200 morts, en majorité des civils, d’après les autorités israéliennes.

Fin novembre, 105 otages, dont 80 Israéliens, avaient été libérés dans le cadre d’une trêve de sept jours entre la branche palestinienne des Frères musulmans et Israël, en échange de 240 prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes pour atteinte à la sécurité.

Sahar Baruch a été capturé par des terroristes du Hamas au kibboutz Beeri le 7 octobre 2023. (Autorisation)

Plus tôt samedi, le Forum des familles d’otages et le kibboutz de Beeri ont annoncé le décès de Sahar Baruch, 25 ans, « assassiné » par ses geôliers. La veille, le Hamas avait rapporté sa mort lors d’une tentative de l’armée israélienne pour le sauver.

A Tel-Aviv, sur scène, entre prières, chants et prises de parole, le père d’un otage a critiqué l’action du gouvernement israélien.

« Pourquoi ne font-ils pas leur travail ? Nous demandons au cabinet israélien, au cabinet de guerre, d’expliquer exactement ce qui est sur la table des négociations », a déclaré Ruby Chen, le père d’Itay Chen, 19 ans.

« Nous exigeons de participer au processus de négociation. Faites-les sortir maintenant, immédiatement, quel que soit le prix », a-t-il exigé.

Dans la foule compacte, Tzvia Bader, pense que la libération des otages n’est « pas la priorité absolue » du gouvernement. Celle qui dirige une start-up dans la santé craint que l’armée n’ait parfois mis les otages en danger lors de son offensive à Gaza. « Nous ne pouvons laisser personne derrière nous », fait-elle valoir.

Ofelia Roitman, 77 ans, a dit que la captivité lui avait rappelé des histoires sur les camps de concentration pendant la Shoah. « J’avais très peur », a-t-elle dit dans la vidéo diffusée par l’organisation Bring Them Home Now. « Les premières semaines, je pensais devenir folle, parce que j’étais seule, presque sans lumière, presque sans nourriture. » « Cela m’a fait penser à la Shoah : je ramassais des morceaux de pain pita pour avoir à manger le lendemain », a-t-elle expliqué, doublant ses propos d’un appel au gouvernement pour qu’il prenne des mesures et fasse libérer les otages.

Margalit Mozes, 77 ans, a dit que les terroristes lui avaient pris son concentrateur d’oxygène, qui lui est nécessaire pour dormir, alors même qu’elle leur avait dit en arabe : « C’est mon oxygène ». « Ils ont compris ce que c’était, c’est juste qu’ils s’en fichaient », a-t-elle dit dans une vidéo diffusée par une organisation de proches d’otages baptisée Bring Them Home Now!. « Je n’ai pas dormi pendant 49 jours. C’était très éprouvant », a-t-elle expliqué.

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