A voir : Un chanteur hassidique insulte Obama lors d’un concert à Jérusalem
Mordechai Ben David a traité le président américain de ‘kushi’ ; Nir Barkat a assuré que Trump installera l’ambassade à Jérusalem
Le célèbre chanteur hassidique Mordechai Ben David a qualifié le président américain Barack Obama de « kushi », un terme péjoratif utilisé pour désigner une personne noire, lors d’un concert à Jérusalem.
Ben David interprétait une chanson sur la paix pendant un concert qui a eu lieu le 29 décembre quand il a demandé au public : « savez-vous quand il y aura la paix ? Dans quelques semaines, quand il y aura un nouveau président aux Etats-Unis et que le kushi rentrera à la maison ».
Le public présent à l’Arena de Jérusalem a accueilli ces déclarations avec des applaudissements.
Plusieurs représentants municipaux et gouvernementaux étaient présents, a signalé Yeshiva World News, dont le maire de Jérusalem Nir Barkat et le ministre de l’Intérieur, Aryeh Deri, qui se sont adressés au public.
Certains des commentaires faits en hébreu par les responsables politiques ont été filmés grâce aux téléphones portables des personnes présentes au concert.
Barkat a déclaré qu’il s’attendait à ce que l’arrivée Trump à la tête de l’administration américaine amènerait au déménagement de l’ambassade des Etats-Unis à Jérusalem.
« Je ne m’attends pas juste pas à ca, je sais qu’il le fera », a assuré Barkat à la foule sous une pluie d’applaudissements. « Il déplacera l’ambassade à Jérusalem. Et ce faisant, il montrera le chemin à de nombreuses nations dans le monde pour la coopération avec Israël, l’État juif ».
Lors de sa campagne électorale, le président élu Donald Trump a promis de déplacer l’ambassade, une chose à laquelle sont violemment opposés le monde arabe et les partisans pro-palestiniens et qui aurait un impact diplomatique significatif. Les candidats républicains précédents ont fait cette même promesse sans que les faits ne suivent la parole.

Les États-Unis et presque tous les autres pays ont leurs ambassades à Tel-Aviv. Israël considère Jérusalem comme sa capitale, mais les Palestiniens revendiquent une partie de Jérusalem-Est comme la capitale d’un futur Etat palestinien.
Les présidents des États-Unis ont maintes à reprises renoncé à voter une loi exigeant que l’ambassade soit déplacée, mais Trump a annoncé qu’il avait la réelle intention de tenir sa promesse de campagne.
L’AFP a contribué à cet article.