Adam Smith accuse les manifestants anti-Israël de « totalitarisme de gauche »
Ce représentant démocrate américain de haut rang s'est exprimé à ce sujet avant même l’éruption des actions pro-Hamas sur les campus américains au micro de One Decision

Les manifestants anti-Israël aux États-Unis qui ont à de nombreuses reprises perturbé des événements publics et pris possession d’espaces publics sont engagés dans un « totalitarisme de gauche » et tentent de réduire au silence et d’intimider les décideurs, a accusé la semaine dernière Adam Smith, haut représentant démocrate américain, avant l’éruption de manifestations anti-Israël sur les campus universitaires à travers les États-Unis.
S’adressant au podcast One Decision dans un épisode enregistré le 18 avril et diffusé ce jeudi matin, Smith, qui siège à la commission des Forces armées de la Chambre des représentants des États-Unis, a condamné la forme de protestation fréquemment employée par les groupes de gauche tout au long de la guerre d’Israël contre le groupe terroriste palestinien du Hamas, la qualifiant de « complètement erronée et extrêmement dangereuse ».
Si l’on peut comprendre la passion des manifestants pour la « situation de vie ou de mort » à laquelle sont confrontés de nombreux habitants de Gaza, l’objectif de ces manifestations est de « faire taire l’opposition et d’intimider les décideurs », a expliqué Smith, tout en reconnaissant que la crise humanitaire dans l’enclave palestinienne doit être traitée de toute urgence.
« Si certains membres du Congrès refusent de les rencontrer, je les rencontre. Je les rencontre tout le temps. Ils ont donc la possibilité de se faire entendre. Ils n’essaient pas de se faire entendre, ils essaient de faire taire les gens qui ne sont pas d’accord avec eux », a-t-il souligné.
Lorsqu’on lui a demandé quelle était, selon lui, la solution à ce problème, Smith a répondu que si les manifestants commettaient un délit, comme « fermer une autoroute ou un aéroport », ils devraient être arrêtés.
En décembre, l’extérieur de la maison de Smith avait été vandalisé par des graffitis l’accusant d’être un « tueur de bébés » et exigeant un cessez-le-feu dans la guerre d’Israël contre le Hamas, après son assaut sadique sur le sud d’Israël le 7 octobre.
Au moment des faits, il avait publié une déclaration critiquant l’extrémisme des deux côtés de la classe politique, avertissant qu’il s’agissait d’une « menace pour une démocratie saine et fonctionnelle ».
Dans le même temps, il avait encouragé les manifestants à le rencontrer et à trouver un moyen de travailler ensemble « de manière productive et pacifique ».