Air France prolonge jusqu’au 5 novembre la suspension de ses vols vers Tel Aviv
La compagnie reporte une nouvelle fois la reprise de sa liaison entre Paris et Tel Aviv dans un contexte de tensions régional, alimenté notamment par la promesse de l'Iran de répondre aux représailles d'Israël
La compagnie aérienne Air France a annoncé mercredi la prolongation de la suspension de ses vols vers Tel Aviv jusqu’au 5 novembre inclus « en raison de la situation sécuritaire » et rappelé que ses liaisons vers Beyrouth restaient suspendues jusqu’au 30 novembre inclus.
« En raison de la situation sécuritaire à destination, Air France prolonge la suspension de ses liaisons entre Paris-Charles de Gaulle et Tel Aviv jusqu’au mardi 5 novembre 2024 inclus », a indiqué l’entreprise dans un communiqué. Jusqu’ici, les vols étaient officiellement suspendus jusqu’au 29 octobre.
Les liaisons entre Paris-Charles de Gaulle et Beyrouth, au Liban, sont toujours « suspendues jusqu’au samedi 30 novembre 2024 inclus », a précisé Air France.
« La reprise des opérations restera soumise à une évaluation de la situation sur place », a indiqué la compagnie, précisant que « les clients concernés seront avisés individuellement et [que] des solutions de report ou de remboursement leur seront proposées ».
Le communiqué ne fait pas mention de sa filiale low-cost, Transavia, qui a jusqu’à présent calqué ses suspensions de vols sur le même calendrier qu’Air France.
Israël, en guerre depuis septembre contre le Hezbollah, a multiplié mercredi les bombardements sur les fiefs du groupe terroriste chiite au Liban, qui ont visé mercredi la ville de Baalbek, dans l’est, d’où les civils fuyaient en masse, et le sud du pays.
Le nouveau chef du Hezbollah Naïm Qassem s’est dit prêt à un cessez-le-feu avec Israël sous « conditions », mais a estimé qu’aucun projet sérieux n’était encore sur la table.
Israël poursuit parallèlement ses frappes meurtrières contre le Hamas à Gaza, au moment où les pays médiateurs s’apprêtent à proposer une trêve « de moins d’un mois », prévoyant un échange d’otages contre des prisonniers palestiniens détenus par Israël pour faits de terrorisme et une augmentation de l’aide humanitaire, selon une source proche des négociations.