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Al-Maliki dénonce le soutien américain à Netanyahu

"Est-ce qu'Israël est réellement la vache sacrée que personne ne peut toucher ?" s'est interrogé le chef de la diplomatie palestinienne

Le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité Palestinienne Riyad al-Malki s'adresse à l'Assemblée Générale des Nations Unies lors d'un débat sur une résolution condamnant la reconnaissance par le président Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël, le 21 décembre 2017. (Capture d'écran YouTube)
Le ministre des Affaires étrangères de l'Autorité Palestinienne Riyad al-Malki s'adresse à l'Assemblée Générale des Nations Unies lors d'un débat sur une résolution condamnant la reconnaissance par le président Donald Trump de Jérusalem comme capitale d'Israël, le 21 décembre 2017. (Capture d'écran YouTube)

Le chef de la diplomatie palestinienne, Riyad Al-Maliki, a dénoncé lundi à Varsovie le soutien de l’ambassadeur américain à Jérusalem au projet israélien d’annexion d’une partie des territoires palestiniens.

Il s’est demandé si Israël était « une vache sacrée » hors de toute atteinte.

Le diplomate a commenté devant la presse, au cours d’une visite en Pologne, les déclarations de l’ambassadeur David Friedman au New York Times, selon lesquelles dans certaines circonstances Israël aurait « le droit de garder une partie, mais probablement pas tout », des implantations israéliennes en Cisjordanie, comme le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu l’a promis lors de sa campagne électorale.

« Avec cette déclaration, Friedman cherche à aider Netanyahu à avoir le courage de prendre une telle décision », ou au moins à en faire « une question à débattre non seulement en Israël, mais aux Etats-Unis et au niveau international », a dit M. Al-Maliki, en soulignant qu’il s’agirait d’une violation du droit international et de résolutions de l’ONU.

Il a estimé que la communauté internationale aurait le devoir de réagir, rappelant que l’Union européenne a pris des sanctions contre des agissements similaire – sans citer explicitement l’annexion de la Crimée ukrainienne par la Russie.

« Doit-on s’attendre à ce que la communauté internationale prenne des sanctions si Israël se hasarde à prendre une telle approche (…) ou est-ce qu’Israël est réellement la vache sacrée que personne ne peut toucher ? », a encore dit le ministre palestinien.

Interrogé par ailleurs sur le plan du président américain Donald Trump pour le Proche-Orient – dont on ne connaît pas encore le contenu exact – et sur le sommet des 24-25 juin à Manama, où son volet économique doit être dévoilé, M. Al-Maliki a réaffirmé que les Palestiniens ne renonceraient jamais à leurs aspirations à un Etat indépendant « en échange de quelques milliards de dollars ».

« Une telle conférence est condamnée à l’échec avant de commencer », a-t-il conclu.

Finalement, interrogé sur la participation de la Palestine à la suite de la conférence de Varsovie sur le Proche-Orient – prévue l’année prochaine à Washington – le ministre palestinien a déclaré que si l’invitation venait de la Pologne exclusivement, une délégation viendrait.

Mais « nous ne faisons pas confiance à l’administration américaine actuelle », a-t-il expliqué.

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