Alon Shamli, 34 ans : professeur de gym et entraîneur de football bien-aimé
A été tué lors d'une fusillade terroriste en Égypte, le 8 octobre
Alon Shamli, 34 ans, originaire de Bat Yam, a été assassiné lors d’une fusillade terroriste à Alexandrie, en Égypte, le 8 octobre dernier.
Il laisse dans la peine son épouse, Mor, ses parents Avraham et Sima, ainsi que ses frères et sœurs et ses grands-parents.
Entraîneur de football pour les jeunes de l’Hapoel Tel Aviv et professeur d’éducation physique à Bat Yam, Shamli visitait la ville avec un groupe de touristes lorsqu’un policier égyptien a ouvert le feu sur eux, le lendemain de l’attaque meurtrière du Hamas contre le sud d’Israël.
Deux Israéliens, parmi lesquels Shamli, ont été tués sur place, de même que leur guide égyptien : un autre Israélien, grièvement blessé, a succombé à ses blessures une fois rapatrié en Israël.
L’épouse d’Alon, Mor Cohen-Shamli, a déclaré à la chaîne publique Kan que l’hôpital égyptien dans lequel son mari avait été admis lui avait menti et l’avait induite en erreur, avait pratiqué une autopsie sans son consentement et refusé qu’elle appelle les autorités israéliennes. Elle a ajouté que l’attentat terroriste qui a coûté la vie à son mari avait à peine été mentionné, dans le tumulte des horreurs du 7 octobre et des relations complexes qu’entretiennent Jérusalem et Le Caire.
« Tout a été étouffé, or j’ai besoin que justice soit faite pour mon Alon », a-t-elle confié. Elle explique s’être précipitée vers lui une fois les tirs terminés : « Je l’ai vu, gisant sur le sol. Autour de nous, tout le monde regardait, filmait, mais personne ne nous a aidé. »
Asaf Gerenstein, directeur du département jeunesse de l’Hapoel Tel Aviv, a dit de Shamli qu’il était un « un gars merveilleux. Modeste, souriant, positif, doté d’un grand sens moral, à la fois très professionnel et minutieux. Il s’était énormément investi auprès de ses joueurs et dans le service. »
Il a ajouté : « Ses joueurs et les élèves qu’il entraînait étaient très proches de lui, professionnellement mais surtout émotionnellement », disant qu’il lui avait été très difficile de leur annoncer sa mort.
Mor a dit de son mari : « On l’appréciait tout de suite. Tout le monde tombait sous son charme. J’ai eu le privilège de recevoir son amour. Les mots pour le décrire ne sont rien au regard de sa personnalité captivante. Sa beauté intérieure se voyait à l’extérieur. »
« Il était magique », a-t-elle ajouté. « Il prenait tout le temps soin de moi, il était toujours là, le premier, pour moi. Il était très travailleur et vivait la vie avec optimisme, jamais il ne se plaignait. Alon était drôle, sensible et merveilleux. »