Amichai Chikli et Idit Silman à la 14e et 16e place sur la liste du Likud
A la 28e place, Netanyahu a placé l'ancien responsable du ministère de la Justice Moshe Saada, qui s'en est récemment pris à la police et aux responsables du parquet
Le chef du Likud, Benjamin Netanyahu, a ajouté cinq nouveaux noms sur la liste électorale de son parti, mercredi soir. Y figureux ceux des anciens députés de Yamina Amichai Chikli et Idit Silman, dont le passage dans l’opposition avait été déterminant dans l’effondrement de la coalition au pouvoir sortante, une alliance qui s’était présentée comme « le gouvernement du changement ».
En tant que chef du parti, Netanyahu a le pouvoir de placer plusieurs candidats de son choix à des places réservées sur sa liste électorale – une liste qui a été largement définie dans un premier temps par des primaires qui avaient eu lieu au mois d’août. Netanyahu a accordé à Chikli la 14e place et à Silman la 16e.
« Les membres du Likud ont élu via les primaires une liste formidable qui permettra d’amener à Israël un gouvernement stable pendant quatre bonnes années, des années pendant lesquelles nous ferons disparaître le terrorisme, nous ramènerons le sentiment de fierté nationale et nous abaisserons le coût de la vie », a dit Netanyahu.
« Et aujourd’hui, j’apporte une force supplémentaire à cette liste… Tous les nouveaux candidats sont méritants et chacun d’entre eux a obtenu des résultats importants, chacun dans son secteur ».
A la 28e place, Netanyahu a placé l’ancien responsable du ministère de la Justice Moshe Saada, qui s’en est récemment pris à la police et aux responsables du parquet en affirmant que leur jugement était obscurci par leur poursuite de Netanyahu qui est actuellement traduit en justice pour fraude, pots-de-vin et abus de confiance dans trois affaires de corruption.
L’autrice éthiopienne Tsega Melaku et l’avocat Yossi Fuchs sont les deux derniers candidats à avoir été choisis pour occuper les places que Netanyahu peut choisir et ils entrent à la 37e et à la 43è, respectivement.
Suite à ses primaires, fin août, le Likud avait été lourdement critiqué pour une liste où manquent les femmes et où aucun candidat d’origine éthiopienne n’occupe une place réaliste.
Les Druzes et les russophones avaient aussi déploré le fait que le Likud ne semblait leur offrir aucune représentation, une plainte qui n’a pas été prise en compte par Netanyahu pour faire ses choix pour les places relevant de son pouvoir discrétionnaire.