Amir Peretz parle de « capitalisme de pacotille » et excède des députés
Le nouveau ministre de l’Économie a estimé que la composition du nouveau gouvernement lui donnait davantage de chances de "faire progresser l'économie humaine"

Après moins d’un jour d’existence, le nouveau gouvernement israélien montre déjà des signes de divergence entre ses rangs, après que le chef du Parti travailliste Amir Peretz a suggéré qu’en tant que ministre de l’Économie, il adopterait des politiques moins capitalistes.
« La force de ceux qui ont adopté des positions économiques extrêmes qui ont conduit à un capitalisme de pacotille dans les gouvernements précédents est moindre dans cette coalition, et cela nous donne une plus grande chance de faire progresser l’économie humaine », a-t-il commenté dans son discours d’entrée en fonction.
Le député du Likud Shlomo Karai a déclaré que l’économie humaine de Peretz se traduira par une augmentation des régulations et de la bureaucratie pour les commerces. « C’est une politique fiscale ratée sous couvert d’humanité. Un loup déguisé en mouton ».
Le député Yamina Matan Kahane a également dénoncé que « le socialisme de pacotille, qui consiste à donner des fonds publics aux groupes composés de proches du Mapaï [parti politique né en 1930 d’une fusion entre l’Hapoel Hatzair et l’Akhdout HaAvoda de David BenGurion] est redevenu la norme dans l’économie ».
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a été tout au long de sa carrière un grand partisan de la déréglementation, à laquelle il a attribué le mérite de l’ouverture de l’économie.