Israël en guerre - Jour 469

Rechercher

Après le retrait de l’UNESCO, Haley prévient l’ONU d’autres problèmes à l’horizon

Fustigeant les décisions scandaleuses anti-Israël de l’organe culturel, l’ambassadrice américaine aux Nations unies déclare que les autres agences de l'ONU sont également dans le collimateur

Le président américain Donald Trump et l'ambassadrice américaine aux Nations Unies Nikki Haley lors d'une réunion sur la réforme des Nations Unies au siège des Nations Unies le 18 septembre 2017 à New York. (Crédit : AFP / TIMOTHY A. CLARY)
Le président américain Donald Trump et l'ambassadrice américaine aux Nations Unies Nikki Haley lors d'une réunion sur la réforme des Nations Unies au siège des Nations Unies le 18 septembre 2017 à New York. (Crédit : AFP / TIMOTHY A. CLARY)

Dans une déclaration jeudi, l’ambassadrice Haley a rappelé qu’ « en juillet, lorsque l’UNESCO a pris sa dernière décision scandaleuse et politique en date, en désignant le Vieille ville de Hébron et le Tombreau des Patriarches comme faisant partie du territoire palestinien, les Etats-Unis ont clairement expliqué que cette décision aurait un effet négatif sur l’évaluation de notre niveau d’engagement dans l’organisation ».

La décision de jeudi de se retirer de l’UNESCO, a-t-elle indiqué, correspondait au résultat de cette évaluation.

Elle a ensuite averti, les « Etats-Unis continueront à évaluer toutes les agences au sein des Nations unies à travers la même logique ».

Haley a ajouté que « l’objectif de l’UNESCO est bon. Malheureusement, sa politisation extrême est devenue un problème chronique. La décision concernant le Tombeau des Patriarches était seulement la dernière en date d’une longue série d’actions stupides, qui incluent de conserver le dictateur syrien Bachar el Assad au comité des droits de l’homme de l’UNESCO même après sa répression meurtrière sur des manifestants pacifiques. Tout comme en 1984 le président Reagan s’est retiré de l’UNESCO, les contribuables américains ne devraient plus payer pour des politiques qui sont contraires à nos valeurs et se moquent de la justice et du bon sens ».

Depuis 2007, Israël est le seul pays dont les supposés abus contre les droits de l’Homme sont régulièrement discutés dans le cadre d’un unique article permanent du programme de Conseil des Droits de l’Homme. Eliminer l’Article 7 du Programme ne signifierait pas qu’Israël serait libéré de toute critique, a souligné Haley, expliquant que les critiques contre l’état juif pourraient être discutées avec l’Article 4 du Programme, où les plaintes contre d’autres états sont traitées. Mais Israël doit être traité sur un pied d’égalité avec les autres états, a-t-elle dit.

« Le Conseil n’a pas plus le droit d’avoir un article spécial de son programme sur Israël qu’il n’a le droit d’en avoir un sur les Etats-Unis, ou le Canada, ou la France ou le Royaume-Uni. Il serait plus logique d’avoir un article sur la Corée du Nord, l’Iran, et la Syrie, les plus grands violateurs des droits de l’Homme », a-t-elle déclaré.

« Ces changements constituent le minimum nécessaire pour refaire du Consil un défenseur respecté des droits universels de l’homme », a-t-elle continué.

Les Etats-Unis « ne resteront pas tranquillement dans cette institution, supposément consacrée aux droits de l’Homme, alors qu’elle continue de faire du tort aux droits humains », a-t-elle averti.

Depuis que le Conseil des Droits de l’homme a été créé, il a passé plus de 70 résolutions critiquant Israël mais seulement sept contre l’Iran, a déclaré Haley. « Cette campagne incessante et pathologique contre un pays qui fait preuve d’un bon comportement général sur la question des droits de l’homme ridiculise non pas Israël, mais le Conseil lui-même ».

Dans un discours en juin, Haley avait également fustigé l’effort destiné à créer une liste noire d’entreprises israéliennes qui opèrent dans les implantations.

« La volonté du Conseil de créer une base de données visant à faire honte aux entreprises qui font des affaires dans les zones contrôlées par Israël n’est que la dernière action scandaleuse d’une longue liste », avait-elle alors déclaré.

« Placer des entreprises sur une liste noire sans même regarder les pratiques d’emploi ou leurs contributions au développement de l’espace local, mais en se basant uniquement sur leur emplacement dans des zones de conflit est contraire aux lois du commerce international et à toute définition raisonnable des droits humains. C’est une volonté de fournir un tampon d’approbation au mouvement antisémite du BDS. Tout cela doit être rejeté ».

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.