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Après son abstention à l’ONU, Netanyahu annule le voyage de ses collaborateurs à Washington

Les États-Unis nuisent à l'effort de guerre et aux tentatives de libération des otages par cette décision, selon une déclaration du Bureau du Premier ministre

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu faisant une déclaration vidéo, le 22 mars 2024. (Crédit : Capture d'écran)
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu faisant une déclaration vidéo, le 22 mars 2024. (Crédit : Capture d'écran)

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a annulé lundi le voyage prévu à Washington de ses principaux collaborateurs Ron Dermer et Tzahi Hanegbi après que les États-Unis se sont abstenus de bloquer une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU soutenue cette fois par la Russie et la Chine et qui appelait à un cessez-le-feu mais sans le lier à la libération d’otages.

Dans une déclaration du bureau du Premier ministre, Israël affirme que les États-Unis nuisent à l’effort de guerre et aux tentatives de libération des otages par cette décision.

Le communiqué qualifie cette décision de « recul manifeste par rapport à la position constante des États-Unis au sein du Conseil de sécurité depuis le début de la guerre » et de décision qui « donne au [groupe terroriste palestinien du] Hamas l’espoir que la pression internationale lui permettra d’obtenir un cessez-le-feu sans libérer nos otages ».

Les Etats-Unis sont « très déçus » de la décision de Netanyahu d’annuler la visite attendue à Washington d’une délégation de haut rang, a réagi un porte-parole de la Maison Blanche lundi. La discussion avec les émissaires israéliens devait porter sur le projet d’offensive contre Rafah, au sud de la bande de Gaza.

La résolution adoptée sous les applaudissements par 14 voix pour, et une abstention, « exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois du ramadan » – qui a déjà commencé il y a deux semaines -, devant « mener à un cessez-le-feu durable », et « exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages ».

« Depuis cinq mois, le peuple palestinien souffre terriblement. Ce bain de sang a continué trop longtemps. C’est notre obligation d’y mettre un terme. Enfin, le Conseil de sécurité prend ses responsabilités », s’est félicité l’ambassadeur algérien Amar Bendjama, même si les résolutions du Conseil sont régulièrement ignorées par les Etats concernés.

Contrairement au texte américain rejeté vendredi par des vetos russe et chinois, il ne lie pas ces demandes aux efforts diplomatiques du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte, même s’il « reconnait » l’existence de ces pourparlers visant à une trêve accompagnée d’un échange d’otages et de prisonniers palestiniens.

L’ambassadrice américains à l’ONU Linda Thomas-Greenfield s’exprimant devant le Conseil de sécurité, le 11 mars 2024. (Crédit : Capture d’écran)

Mais l’ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield, a elle à nouveau insisté sur ce lien.

« Cette résolution reconnait que lors du mois du ramadan, nous devons nous engager pour la paix. Le Hamas peut le faire en acceptant l’accord sur la table. Un cessez-le-feu peut commencer immédiatement après la libération d’un premier otage (…) C’est le seul moyen d’assurer un cessez-le-feu et la libération des otages », a-t-elle déclaré.

L’abstention lundi des Etats-Unis « ne représente pas un changement de cap », a assuré un porte-parole de la Maison Blanche. John Kirby a ajouté que Washington, qui jusque-là avait bloqué plusieurs projets de résolution de ce type, n’avait pas pour autant voté en faveur du texte car il y manquait des éléments « essentiels » comme une condamnation du Hamas.

Le ministre de la Défense Yoav Gallant, actuellement en visite officielle aux États-Unis, a lui déclaré qu’Israël n’avait « aucun droit moral d’arrêter la guerre à Gaza tant que nous n’aurons pas ramené tous les otages chez eux ».

Ces remarques ont été émises par son bureau avant les réunions de Gallant avec Jake Sullivan, conseiller américain à la Sécurité nationale, et Anthony Blinken, secrétaire d’État, et peu après que le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté la résolution.

« Lors de la première réunion, avec le conseiller à la Sécurité nationale Jake Sullivan, je soulignerai clairement l’importance de la fin du régime du Hamas et du retour des otages chez eux. Nous agirons partout contre le Hamas, même dans les zones où nous ne sommes pas encore allés. Nous créerons une alternative au Hamas afin que Tsahal puisse mener à bien sa mission », a déclaré Gallant.

« Nous n’avons aucun droit moral d’arrêter la guerre à Gaza tant que nous n’aurons pas ramené tous les otages chez eux. Si nous ne parvenons pas à une victoire claire et absolue à Gaza, cela pourrait rapprocher une guerre [plus large] dans le nord », a-t-il ajouté.

Le ministre de la Défense Yoav Gallant tenant une conférence de presse, à Jérusalem, le 26 décembre 2023. (Crédit : Chaïm Goldberg/FLASH90)

Le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, a estimé que la décision des États-Unis de ne pas opposer leur veto à une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza finira par nuire à Israël dans les pourparlers visant à libérer ses otages détenus par des terroristes dans l’enclave.

S’adressant à la radio de l’armée, Katz a établi un lien direct entre le rejet par le groupe terroriste palestinien du Hamas des conditions israéliennes d’une trêve et d’un accord sur les otages en échange des prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël et la décision des États-Unis d’autoriser l’adoption de la mesure, qu’il qualifie « d’erreur morale et éthique ».

« Le Hamas s’appuie sur le fait qu’il y aura un cessez-le-feu sans qu’il ait besoin de payer quoi que ce soit. »

Katz a soutenu que les liens entre Jérusalem et Washington restaient solides, notant une rencontre prochaine avec le sénateur républicain Lindsey Graham et décrivant la position du président Joe Biden comme le résultat de la pression exercée par une « aile radicale » au sein du parti démocrate.

Mais il a estimé que le message qui ressort de la résolution, en particulier de sa version en langue arabe, est que « le Hamas n’a pas besoin de se précipiter » pour conclure un accord.

« À notre avis, il y a eu un message, un mauvais message, à tous ceux qui sont du côté du Hamas, selon lequel les États-Unis ne soutiennent plus autant Israël, et nous devons donc prouver, militairement, que nous resterons fidèles à nos objectifs », a-t-il déclaré.

Le ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, visitant le Memorial de la Shoah de Yad Vashem, à Jérusalem, le 19 février 2024. (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)

« La décision des États-Unis de ne pas imposer leur veto au Conseil de sécurité fait le jeu du [groupe terroriste palestinien du] Hamas et nuit aux efforts visant à restituer les otages et à stabiliser la région en éliminant les forces radicales et en renforçant les forces modérées », a déclaré le ministre des Finances Bezalel Smotrich dans un communiqué. « L’État d’Israël ne s’arrêtera pas tant que le Hamas ne sera pas complètement détruit et que les otages ne seront pas rendus », a-t-il souligné. Il a rappelé que les relations d’Israël avec les États-Unis ont « toujours été celles d’un partenaire, et non d’un État protecteur ». « Ce n’est pas la première fois qu’un gouvernement israélien doit prendre des décisions contraires à la position du gouvernement américain », a-t-il ajouté, exprimant son soutien au gouvernement Netanyahu et appelant à l’unité nationale dans le cadre de la guerre en cours contre le groupe terroriste palestinien du Hamas.

« D’un côté, la résolution dit que prendre des civils en otage est une violation du droit international, et de l’autre, alors que vous savez que le [groupe terroriste palestinien du] Hamas n’écoutera pas vos appels et ne libérera pas les otages, vous exigez un cessez-le-feu », a de son côté déclaré l’envoyé israélien à l’ONU, Gilad Erdan après le vote du Conseil de sécurité.

Erdan a déclaré que le fait que le Conseil n’ait pas conditionné un cessez-le-feu à la libération des otages « n’est, non seulement pas utile, mais il sape les efforts déployés pour obtenir leur libération ». « Cela nuit à ces efforts car cela donne aux terroristes du Hamas l’espoir d’obtenir un cessez-le-feu sans libérer les otages. »

Il a ensuite lu le texte d’une résolution qui, selon lui, aurait dû être adoptée par le Conseil lundi – une résolution qui condamne les violations des droits de l’Homme telles que les prises d’otages et les viols et qui exige du groupe terroriste responsable qu’il mette immédiatement fin à ses exactions.

Erdan a révélé qu’il s’agissait en réalité du texte de la résolution que le Conseil avait adoptée il y a dix ans pour condamner l’enlèvement d’écolières par Boko Haram au Nigéria.

« Le Conseil de sécurité exige que le groupe terroriste cesse immédiatement et sans équivoque toutes les hostilités et toutes les violations des droits de l’Homme et du droit international humanitaire, et qu’il se désarme et se démobilise. Le Conseil de sécurité exige la libération immédiate et inconditionnelle de toutes les personnes enlevées qui restent en captivité. Le Conseil de sécurité reconnaît que certains de ces actes peuvent constituer des crimes contre l’humanité. »

« Pourquoi ce Conseil peut-il demander à Boko Haram de déposer les armes, alors qu’il ne peut exiger la même chose des terroristes meurtriers du Hamas ? », a demandé Erdan. « La vie du petit bébé Kfir Bibas vaut-elle moins que celle d’un enfant nigérian ? »

« Malheureusement, c’est pour la même raison que vous pouvez condamner les attaques terroristes en Russie et en Iran, mais pas en Israël. Pour ce Conseil, le sang israélien est bon marché. C’est une parodie et je suis écœuré », a-t-il ajouté.

L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Gilad Erdan, lors d’une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies, au siège de l’ONU, à New York, le 25 mars 2024. (Crédit : Angela Weiss/AFP)

Vendredi, la Russie et la Chine avaient mis leur veto à un projet de résolution américaine soulignant la « nécessité » d’un « cessez-le-feu immédiat » à Gaza en lien avec les négociations pour la libération des otages capturés lors de l’attaque sanglante et sans précédent du Hamas le 7 octobre sur le sol israélien.

La résolution adoptée lundi est issue du travail des membres non-permanents du Conseil, qui ont négocié tout le week-end avec les Etats-Unis pour tenter d’éviter un nouvel échec, selon des sources diplomatiques.

La résolution réclame d’autre part la « levée de tous les obstacles » à l’aide humanitaire.

La nouvelle résolution condamne d’autre part « tous les actes terroristes », mais sans mentionner les attaques du Hamas du 7 octobre qui ont entraîné la mort d’au moins 1 160 personnes, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Aucune résolution adoptée par le Conseil ou l’Assemblée général de l’ONU depuis le 7 octobre n’a condamné spécifiquement le Hamas, une absence systématiquement fustigée par Israël et les Etats-Unis.

Alors que la résolution adoptée lundi se concentre sur un cessez-le-feu temporaire pour le ramadan, plusieurs pays ont insisté sur la nécessité d’un arrêt des combats à plus long terme.

L’envoyé français à l’ONU, Nicolas de Rivière avant un conseil de sécurité au siège des Nations unies, le 3 janvier 2020. (Crédit : AP Photo/Seth Wenig)

Le Conseil « va devoir après le ramadan qui se termine dans 2 semaines établir un cessez-le-feu permanent, il lui faudra oeuvrer au relèvement et à la stabilisation de Gaza, enfin et surtout le Conseil aura à remettre un processus politique sur les rails visant à l’établissement de la solution des deux Etats, la seule à même de garantir la paix », a insisté l’ambassadeur français Nicolas de Rivière, qui a félicité le Conseil de sécurité d’être sorti de son silence « assourdissant », alors que la France prépare une résolution à cet égard.

Le chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, a lui souhaité que la résolution, qui « demande un cessez-le-feu durable et la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages », soit « pleinement mise en oeuvre ».

« Cette résolution doit être appliquée. Un échec sera impardonnable », a indiqué le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres dans un message posté sur X (ex-Twitter).

« Nous saluons votre unité pour demander un cessez-le-feu immédiat (…) Cela doit être un tournant. Cela doit permettre de sauver des vies sur le terrain. Cela doit être le signal de la fin de cet assaut d’atrocités contre notre peuple », a déclaré l’ambassadeur de l’Autorité palestinienne Riyad Mansour.

Le groupe terroriste palestinien du Hamas, qui a revendiqué plus tôt le tir de huit roquettes sur la ville d’Ashdod, a aussi remercié le Conseil de sécurité de l’ONU, appelant à « un cessez-le-feu permanent qui conduise au retrait de toutes les forces sionistes de la bande de Gaza, et au retour des personnes déplacées dans les maisons qu’elles ont quittées ».

La guerre à Gaza a éclaté après les massacres perpétrés par le Hamas le 7 octobre, au cours desquels quelque 3 000 terroristes ont fait irruption en Israël par voie terrestre, aérienne et maritime, tuant près de 1 200 personnes et prenant 253 otages, pour la plupart des civils, dont beaucoup ont été victimes d’horribles actes de brutalité et d’agressions sexuelles. Plus de 100 des otages se trouvent toujours à Gaza.

La déclaration ajoute que la trêve des combats est nécessaire pour « enterrer nos martyrs qui sont restés sous les décombres pendant des mois » et pour accéder aux « besoins humanitaires ».

« Le Hamas appelle le Conseil de sécurité à faire pression sur l’occupation pour qu’elle respecte le cessez-le-feu et mette fin à la guerre de génocide et de nettoyage ethnique contre notre peuple », indique la déclaration, qui appelle également à la création d’un État palestinien.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan (à droite) et le président iranien Ebrahim Raïssi (à gauche) lors d’une cérémonie de bienvenue à Ankara, le 24 janvier 2024. (Crédit : Adem Altan/AFP)

« Nous considérons la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies exigeant un cessez-le-feu immédiat à Gaza pendant le mois du ramadan et un accès humanitaire à Gaza comme une étape positive », a écrit le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.

La Turquie, dont le président Recep Tayyip Erdogan a réaffirmé début mars « se tenir fermement » derrière les dirigeants du Hamas, dit « espérer qu’Israël se conformera dans les plus brefs délais aux exigences de cette résolution ».

Le ministère égyptien des Affaires étrangères a salué un « premier pas important et nécessaire pour arrêter l’effusion de sang », tout en notant « le déséquilibre » de la résolution en raison de sa « durée limitée et les obligations qu’elle comporte ».

Le Qatar, qui a accueilli des pourparlers indirects sur une trêve temporaire et un accord de libération d’otages, espère que la résolution « représente une étape vers une cessation permanente des combats dans la bande de Gaza ».

Amman a appelé Israël à « respecter cette décision », exprimant l’espoir « qu’elle contribuera à instaurer un cessez-le-feu immédiat et durable ».

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit a salué une décision « qui arrive tard », soulignant la nécessité « d’arrêter immédiatement et complètement les opérations militaires et l’agression israélienne ».

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez au Palais Moncloa à Madrid, en Espagne, le 12 septembre 2018. (Crédit : AP Photo/Paul White)

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a « applaudi » une résolution « en phase avec ce que dit l’Espagne depuis le début du conflit ». Madrid est largement l’une des voix les plus critiques vis-à-vis d’Israël au sein de l’UE depuis le début de la guerre.

La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a jugé que la mise en oeuvre de cette résolution, qui exige « un cessez-le-feu immédiat à Gaza et la libération immédiate et sans condition de tous les otages », était « vitale pour la protection de tous les civils ».

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a également insisté sur la nécessité qu’elle soit « mise en oeuvre de manière urgente par tous ».

« Ce qu’il faut maintenant, c’est mettre un terme à la violence, libérer les otages, envoyer immédiatement une aide humanitaire bien plus importante à Gaza, et trouver une solution durable », a réagi le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.

Le dirigeant néerlandais d’extrême droite islamophobe Geert Wilders a lui appelé ses « amis israéliens » à « rester forts » : « Les Nations unies, les Etats-Unis et l’Europe ne comprennent pas que vous menez une guerre existentielle ».

L’homme politique d’extrême-droite néerlandais Geert Wilders du parti PVV s’adresse à ses partisans lors d’une manifestation de son parti contre la politique du Premier ministre et de son cabinet à Rotterdam, le 20 janvier 2018. (Crédit : AFP PHOTO / ANP / Robin UTRECHT / Netherlands OUT)

L’Afrique du Sud, qui a déposé plusieurs recours ces derniers mois auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), accusant notamment Israël de « génocide » à Gaza, a salué une résolution « bienvenue ».

« La balle est maintenant dans le camp du Conseil de sécurité qui sera testé sur sa capacité à garantir le respect de sa résolution », a déclaré la cheffe de la diplomatie, Naledi Pandor.

Texte de la résolution du Conseil de sécurité exigeant un cessez-le-feu immédiat et la libération immédiate des otages :

Le Conseil de sécurité,

Guidé par les buts et les principes de la Charte des Nations unies,

Rappelant toutes ses résolutions pertinentes sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne,

Demandant à nouveau à toutes les parties de s’acquitter des obligations qui leur incombent en vertu du droit international, notamment le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’Homme internationales, et déplorant à cet égard toutes les attaques contre des civils et des biens civils, ainsi que toutes les violences et hostilités contre des civils, et tous les actes de terrorisme, et rappelant que la prise d’otages est interdite par le droit international ;

Exprimant sa profonde inquiétude face à la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza,

Prenant acte des efforts diplomatiques déployés par l’Égypte, le Qatar et les États-Unis en vue de parvenir à une cessation des hostilités, de libérer les otages et d’accroître la fourniture et la distribution de l’aide humanitaire,

1. Exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois du Ramadan, respecté par toutes les parties et conduisant à un cessez-le-feu durable, et exige également la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages, ainsi que la garantie d’un accès humanitaire pour répondre à leurs besoins médicaux et autres besoins humanitaires, et exige en outre que les parties respectent leurs obligations en vertu du droit international à l’égard de toutes les personnes qu’elles détiennent ;

2. Souligne qu’il est urgent d’accroître le flux d’aide humanitaire et de renforcer la protection des civils dans l’ensemble de la bande de Gaza et réitère sa demande de levée de tous les obstacles à la fourniture d’une aide humanitaire à grande échelle, conformément au droit international humanitaire ainsi qu’aux résolutions 2712 (2023) et 2720 (2023) ;

3. Décide de rester activement saisi de la question.

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