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Argentine: poursuites contre l’actrice qui a comparé les pro-Maduro aux kapos

La Vénézuélienne Catherine Fulop est accusée de crime de haine pour des remarques sur les partisans de Maduro ; les accusations ont été suspendues après ses excuses

L'actrice et mannequin vénézuélienne Catherine Fulop donne une interview le 12 novembre 2018 (Crédit : capture d'écran YouTube)
L'actrice et mannequin vénézuélienne Catherine Fulop donne une interview le 12 novembre 2018 (Crédit : capture d'écran YouTube)

BUENOS AIRES, Argentine — Une affaire de discrimination contre l’actrice vénézuélienne Catherine Fulop, qui avait comparé les sympathisants du président Nicolas Maduro aux Juifs qui ont aidé les nazis pendant la Shoah, a été rouverte.

Le département fédéral de Justice a accusé Fulop de crime de haine pour avoir violé la loi anti-discrimination du pays. La cour d’Appel d’Argentine a décidé fin novembre de rouvrir l’affaire et de nommer un procureur spécial.

En mai, Fulop avait déclaré, lors d’une interview à la radio le jour de Yom HaShoah, que les Juifs étaient « les pires bourreaux de leur propre
peuple ».

En expliquant le soutien accordé au régime Maduro par certains Vénézuéliens, elle a souligné que des Juifs avaient également collaboré avec Adolf Hitler et les a appelés des « sapos » au lieu de kapos, ou collaborateurs.

« Pourquoi pensez-vous qu’Hitler a survécu, a-t-il tout fait tout seul ? Non, parce que parmi les Juifs, il y avait les pires bourreaux dans les camps de concentration. Les ‘sapos’ étaient des Juifs qui torturaient leur propre peuple. Ça se passe au Venezuela », a déclaré Fulop durant une interview avec Marcelo Longobardi sur Radio Mitre, l’un des programmes d’informations les plus écoutés du pays.

Cette phrase a déclenché une vague de critiques sur les réseaux sociaux et le groupe juif argentin DAIA a condamné les propos de Fulop.

L’actrice et mannequin, qui compte plus de 1,6 million d’abonnés sur Twitter, a écrit un message d’excuse. La procureure Mariela De Minicis avait alors classé l’affaire après ce message d’excuse.

Mais l’Argentine dispose d’une loi anti-discriminatoire en vigueur depuis 1988 et l’avocat juif Jorge Monastersky a déposé une plainte, se désignant lui-même comme la victime du comportement discriminatoire de Fulop.

La cour d’Appel a accepté la plainte de l’avocat et a rouvert le dossier, jugeant que la loi anti-discriminatoire avait été violée, et a renvoyé l’affaire au procureur de la ville, Gustavo Galante, spécialisé dans les crimes discriminatoires, pour qu’il statue.

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