Israël en guerre - Jour 434

Rechercher

Attentat de la rue Copernic : le principal suspect libre et sous bracelet électronique

Le parquet de Paris a fait appel ; Un "doute" persiste pour savoir si Hassan Diab était en France le jour de l'attentat, selon une juge

Scène de l'attentat contre la synagogue de la rue de Copernic, à Paris, en 1980. (Crédit : AFP)
Scène de l'attentat contre la synagogue de la rue de Copernic, à Paris, en 1980. (Crédit : AFP)

Le principal suspect d’un attentat commis à Paris en 1980 contre une synagogue, l’attentat de la rue Copernic, a été remis en liberté avec un bracelet électronique, après un témoignage en sa faveur, a appris l’AFP mardi de sources concordantes.

Une juge des libertés et de la détention a pris jeudi cette décision qui interrompt sa détention provisoire, mais le parquet de Paris a fait appel, ont précisé les sources proche du dossier et judiciaire.

Extradé du Canada en novembre 2014, Hassan Diab, libano-canadien de 62 ans, est mis en examen en France comme auteur présumé de l’attentat de la rue Copernic, qui avait fait quatre morts et une quarantaine de blessés le 3 octobre 1980 devant une synagogue d’un quartier situé dans l’ouest de Paris.

Dans sa décision, la juge considère qu’un « doute » est posé sur la « question fondamentale » de savoir si Hassan Diab était en France le jour de l’attentat, après des auditions du suspect en janvier et de son ex-épouse plus récemment, a expliqué la source proche du dossier à l’AFP.

Quelques jours plus tôt, le juge d’instruction avait lui aussi ordonné sa remise en liberté sous surveillance électronique. Mais le parquet avait fait un référé-détention qui avait suspendu cette mesure. La chambre de l’instruction avait ensuite confirmé la détention.

Dans son ordonnance, prise le 9 mai, le juge relève que l’ex-femme d’Hassan Diab a indiqué qu’il l’avait accompagnée à l’aéroport de Beyrouth le 28 septembre 1980, une date à laquelle le possesseur du passeport au nom d’Hassan Diab se trouvait déjà en Europe d’après les tampons, selon la source proche de l’enquête. Ce passeport est l’une des pièces à charge contre le suspect.

Le juge considère que le témoignage est sujet à caution et mérite d’être vérifié mais qu’il faut en tenir compte, ajoute la source.

Hassan Diab est mis en examen depuis novembre 2014 pour assassinats, tentative d’assassinats et destruction volontaire de biens en relation avec une entreprise terroriste.

Ce professeur d’université en sociologie, qui a la nationalité libanaise et canadienne, a toujours clamé son innocence et contesté son appartenance au groupe terroriste du Front populaire de libération de la Palestine-Opérations spéciales (FPLP-OS) à qui avait été attribué l’attentat.

« Il n’y a strictement aucun risque de fuite », a assuré à l’AFP l’avocat d’Hassan Diab, William Bourdon, affirmant que son client « sera présent lors de la prochaine audience devant la cour d’appel ».

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.