Israël en guerre - Jour 533

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Attentat raté contre Hamdallah: le Hamas accuse l’AP de « tuer la réconciliation »

Le groupe terroriste affirme que trois hauts responsables de Ramallah seraient à l'origine de l'attentat commis contre le convoi du Premier ministre de l'Autorité palestinienne

Le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah, deuxième à droite, escorté de ses gardes du corps, est accueilli par les forces de police du Hamas, à gauche, à son arrivée à Gaza le 13 mars 2018. (AFP Photo/Mahmud Hams)
Le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah, deuxième à droite, escorté de ses gardes du corps, est accueilli par les forces de police du Hamas, à gauche, à son arrivée à Gaza le 13 mars 2018. (AFP Photo/Mahmud Hams)

Le Hamas a attribué samedi la responsabilité de la tentative d’assassinat dans la bande de Gaza, le mois dernier, de son propre Premier ministre Rami Hamdallah à l’Autorité palestinienne.

Eyad al-Bozom, porte-parole du ministère de l’Intérieur du groupe terroriste au sein de l’enclave côtière, a déclaré lors d’une conférence de presse que l’attentat du 13 mars contre un convoi dans lequel Hamdallah et le chef des renseignements de l’AP, Majed Faraj, circulaient a été mis au point par trois hauts responsables de l’AP, a rapporté Reuters.

L’Autorité palestinienne et son dirigeant, Mahmoud Abbas, n’ont cessé d’affirmer que le Hamas était à l’origine de l’explosion qui a frappé le convoi.

Selon des témoins oculaires, le dispositif a explosé quelques secondes avant que le véhicule blindé qui transportait Hamdallah ne passe. Ni Hamdallah ni Faraj n’ont été touchés même si 10 gardiens de la sécurité et membres de l’équipe qui accompagnaient les deux hommes dans des voitures non blindées ont été légèrement blessés.

Le Premier ministre de l’Autorité palestinienne Rami Hamdallah salue la foule à son arrivée à Gaza City le 13 mars 2018 (Crédit : AFP PHOTO / MAHMUD HAMS)

Des sources proches du Hamas ont clamé dans le passé que l’attentat avait pu être orchestré par les forces sécuritaires de Faraj dans le cadre d’un plan visant à impliquer le Hamas et à justifier davantage de sanctions contre la bande de Gaza.

Samedi, le ministre de l’Intérieur du Hamas a présenté des confessions filmées de quatre suspects capturés dans la bande. Elles disent que les quatre individus auraient reçus des ordres de la part d’officiers de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie.

Bozom, porte-parole du ministère, a expliqué que les officiers de l’AP qui auraient ostensiblement mis en place l’attaque contre le convoi de Hamdallah étaient également à l’origine d’une tentative d’attentat contre le chef de la sécurité du Hamas, Tawfik Abu Naim, au mois d’octobre.

Le Hamas maintient qu’il a tué le principal suspect de la tentative d’assassinat contre Hamdallah, Anas Abu Khoussa, une semaine après l’attaque, ainsi que l’un des aides d’Abu Khoussa. Deux agents de police du Hamas sont morts lors d’un échange de tirs, affirme le groupe.

L’Autorité palestinienne a rejeté la possibilité que le Hamas ait tué le principal suspect, disant que son récit est « peu convaincant ».

Khalil al-Hayya, cadre du Hamas, pendant une conférence de presse à Gaza Ville, le 18 avril 2017. (Crédit : Mahmud Hams/AFP)

Le vice-dirigeant du Hamas à Gaza, Khalil al-Hayya, a prétendu durant une conférence de presse séparée dimanche que l’AP avait orchestré l’attentat afin de « tuer la réconciliation ».

Au mois d’octobre 2017, après une décennie de conflit émanant de la prise de contrôle de la bande de Gaza par le Hamas suite à un coup d’Etat violent en 200, le groupe et le parti du Fatah d’Abbas ont signé un accord de réconciliation au Caire dans lequel ils promettaient de mettre de côté leurs différences et d’ouvrir la voie à l’unité palestinienne. Toutefois, les deux parties rivales ont depuis échoué à trouver un accord sur la mise en oeuvre de cette réconciliation, s’accusant mutuellement d’avoir causé son échec.

Abbas a accusé le Hamas de ne pas avoir remis le contrôle de la bande de Gaza à son gouvernement basé à Ramallah. Il a également menacé d’imposer de nouvelles sanctions au Hamas à moins qu’il ne se conforme à ses demandes. Le Hamas, pour sa part, a accusé Abbas de ne pas avoir levé les sanctions imposées l’année dernière à la bande de Gaza, avec notamment la suspension des paiements à des milliers de fonctionnaires. Le Hamas a également rejeté la demande d’Abbas de permettre à ses forces de sécurité de se déployer au sein de l’enclave côtière.

En réponse aux conférences de presse du Hamas, samedi, un porte-parole du service de sécurité de l’AP a expliqué à Reuters que « plus le Hamas tente de fuir ses responsabilités, plus il se noie ».

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