Au Congrès, Blinken traité de criminel de guerre en raison de son soutien à Israël
Selon le Secrétaire d'État américain, la décision de la CPI nuit à la conclusion d'un accord à Gaza
Le Secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré mardi qu’un accord de cessez-le-feu à Gaza était toujours possible, mais que la menace d’interpellation des dirigeants israéliens du fait de la proposition de la Cour pénale internationale (CPI) n’allait pas en ce sens.
Blinken commençait deux jours de témoignage devant le Congrès, immédiatement interrompus par des manifestants, deux d’entre eux s’écriant notamment, avant d’être évacués par la police, que le chef de la diplomatie américaine était un « criminel de guerre » en raison de son soutien à Israël.
https://x.com/codepink/status/1792935942430322941?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1792935942430322941%7Ctwgr%5Eb7b86201a24705a43408d95c19220e9b91992253%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.timesofisrael.com%2Fliveblog_entry%2Fin-congress-hecklers-call-blinken-a-war-criminal-us-secretary-of-state-says-icc-decision-harms-chances-for-gaza-truce-deal%2F
Blinken a rendu hommage au Qatar et à l’Égypte pour leur « contribution inestimable » aux négociations d’un cessez-le-feu temporaire entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas en échange de la libération d’otages.
Malgré tout, le directeur de la CIA, Bill Burns, l’homme clef des États-Unis dans ces négociations, est reparti de la région les mains vides, il y a de cela une dizaine de jours.
« A plusieurs reprises, nous avons été très, très proches du succès », a déclaré Blinken à la commission des Affaires étrangères du Sénat. « Nous continuons, jour après jour. Je pense qu’il y a encore une possibilité », a ajouté Blinken.
« Mais tout ceci est remis en question par certains événements, parmi lesquels la très mauvaise décision prise par le procureur de la CPI hier – le fait de mettre sur le même plan le Hamas et les dirigeants israéliens, une honte –. A mon sens, cela ne fait qu’obérer les chance de parvenir à un accord », a conclu Blinken.