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Australie : Le suspect du viol et du meurtre d’une Israélienne plaide coupable

Le père d'Aya Maasarwe se réjouit que Codey Herrmann "ne pourra plus faire de mal à personne", notant que sa famille a perdu "ce qui était le plus important dans cette vie"

Aya Maasarwe à Melbourne, le 1er octobre 2018 (Crédit : Instagram)
Aya Maasarwe à Melbourne, le 1er octobre 2018 (Crédit : Instagram)

L’homme soupçonné d’avoir violé et assassiné une étudiante israélienne de 21 ans en Australie, au début de l’année, a plaidé coupable vendredi lors d’une audience devant un tribunal, selon les médias australiens.

La sentence de Codey Herrmann, 20 ans, sera rendue publique ultérieurement.

Saeed, le père d’Aya Maasarwe, a déclaré qu’il se réjouissait que Herrman « ne pourra plus faire de mal à personne, ne pourra plus tuer encore une fois », ajoutant qu’il méritait « de se trouver à la place qui est la sienne : en prison ».

Saeed Maasarwe a expliqué que la mort de sa fille restait en lui « tous les jours, toutes les nuits, tout le temps, partout… Nous avons perdu ce qui était le plus important dans cette vie ».

Codey Herrmann (Crédit : Facebook)

Il a ajouté que « ce n’est pas facile : on a essayé de continuer à vivre une vie normale… On a essayé autant qu’on le pouvait : Parfois, ça marche, parfois on n’y arrive pas mais la vie, elle, nous devons continuer à la vivre. Nous n’avons pas d’autre choix ».

Le corps sans vie d’Aya Maasarwe avait été découvert par un passant aux abords d’un arrêt de tramway dans la seconde ville la plus importante d’Australie, à Melbourne, le 16 janvier, quelques heures après qu’elle a été agressée alors qu’elle rentrait chez elle.

Maasarwe, originaire de Baqa al-Gharbiya, était étudiante depuis cinq mois à l’université la Trobe de la ville, dans le cadre d’un échange avec l’université de Shanghai, en Chine. Elle avait été attaquée alors qu’elle parlait avec sa sœur cadette en Israël via FaceTime.

Herrmann est un rappeur qui s’était produit dans le passé sous le nom de MC Codez.

La grand-mère de Maasarwe avait dépeint sa petite-fille comme « une fleur qui a été arrachée », selon la Douzième chaîne.

Le meurtre de la jeune femme avait créé une onde de choc en Australie. Des milliers de personnes s’étaient rassemblées en sa mémoire et sa disparition avait entraîné un débat sur la sécurité des femmes dans les espaces publics.

Une veillée en mémoire de l’étudiante assassinée Aya Maasarwe à Melbourne, le 18 janvier 2019 (Crédit : Allan LEE / AFP)

Tandis qu’il se trouvait à Melbourne pour retrouver la dépouille de sa fille, Saeed Maasarwe avait expliqué avoir été « très surpris » par les démonstrations de soutien et il avait appelé au pardon.

« C’est là le message que nous voulons envoyer. Nous voulons faire du monde un monde plus sûr, plus pacifique et plus beau – plus souriant et réaffirmer la grâce du pardon », avait dit un Maasarwe en larmes aux journalistes.

« Ces mots ne sont pas de moi, ils sont d’Aya. C’est ma voix qui s’exprime mais c’est l’âme d’Aya qui parle à travers moi », avait-il ajouté, disant qu’il souhaitait que les êtres humains « puissent voir la lumière dans l’obscurité… Ne plus être dans l’obscurité ».

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