Avant sa visite en Israël, Sullivan a rencontré MBS à Ryad au sujet des efforts de paix
Le conseiller à la Sécurité nationale américain a discuté des "efforts visant à créer (...) une paix durable entre Israéliens et Palestiniens" avec le prince héritier saoudien
Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.
Le conseiller à la Sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, a discuté des « efforts visant à créer de nouvelles conditions pour une paix durable entre Israéliens et Palestiniens » avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane – surnommé MBS – à Ryad mercredi, a indiqué la Maison Blanche jeudi.
Sullivan s’est discrètement rendu en Arabie saoudite avant son voyage en Israël, alors que l’administration Biden s’efforce de mobiliser les alliés arabes concernant ses plans d’après-guerre pour Gaza.
Les États-Unis ont déclaré qu’ils avaient toujours l’intention d’essayer de négocier un accord de normalisation entre Israël et l’Arabie saoudite après la guerre, mais des responsables américains et arabes ont déclaré au Times of Israel que la composante palestinienne d’un tel accord serait probablement beaucoup plus importante.
Sullivan et MBS ont également « discuté de la réponse humanitaire à Gaza, notamment des efforts pour augmenter le flux d’aide vitale », selon le communiqué de la Maison Blanche.
Le ministre de la Défense Yoav Gallant a rencontré jeudi le conseiller américain à la sécurité nationale, Jake Sullivan, pour lui dire que la guerre contre le Hamas à Gaza prendra « plus que plusieurs mois ».
« Le Hamas est une organisation terroriste qui s’est construite pendant une décennie pour combattre Israël. Ils ont construit des infrastructures souterraines et aériennes et il n’est pas facile de les détruire. Cela prendra du temps – cela durera plus que plusieurs mois, mais nous gagnerons et nous les détruirons », a déclaré Gallant, selon un communiqué de son bureau.
Gallant et Sullivan ont discuté des développements opérationnels à Gaza, ainsi que des tensions dans le nord avec le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah et des menaces régionales posées par les actions de l’Iran et son soutien à des supplétifs au Liban, au Yémen, en Irak et en Syrie.
Gallant a exprimé en outre sa gratitude pour le soutien américain à Israël dans la guerre et pour les efforts déployés par l’administration Biden pour obtenir la libération des otages détenus par les terroristes palestiniens depuis le 7 octobre.
« Merci d’être venu en Israël pendant cette période de guerre – nous l’apprécions beaucoup », a déclaré Gallant dans un communiqué. « Nous apprécions votre engagement personnel envers l’État d’Israël – pour la libération des otages, ainsi que pour l’effort diplomatique [que vous dirigez] et votre soutien militaire. »
« Les États-Unis et Israël partagent des intérêts communs, des valeurs communes et dans cette guerre, nous partageons [également] des objectifs communs. C’est important pour l’État d’Israël et c’est essentiel pour le reste de la région, pour le Moyen-Orient », a-t-il ajouté.