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Avion vénezuélien: lien avec Al-Qods écarté, équipage toujours retenu

L'équipage, dont l'un des membres est l'homonyme d'un membre de la Force al-Qods, est interdit de quitter le territoire tandis que la justice enquête sur les profil

Des policiers dans l'hôtel Plaza Central lors d'une descente judiciaire où se trouve l'équipage d'un Boeing 747 cargo appartenant au Venezuela, à Buenos Aires, Argentine, le 14 juin 2022. (Crédit : AP Photo/Gustavo Garello)
Des policiers dans l'hôtel Plaza Central lors d'une descente judiciaire où se trouve l'équipage d'un Boeing 747 cargo appartenant au Venezuela, à Buenos Aires, Argentine, le 14 juin 2022. (Crédit : AP Photo/Gustavo Garello)

Le ministre argentin de la Sécurité a écarté mercredi tout lien d’un membre d’équipage d’un avion vénézuélien, immobilisé depuis neuf jours en Argentine, avec l’organisation iranienne Al-Qods, ce que son nom avait laissé supposer.

Mais Anibal Fernandez a indiqué que les analyses de la trentaine de téléphones, ordinateurs, tablettes, saisis mardi sur l’équipage lors d’une perquisition à leur hôtel, « prennent plusieurs jours », semblant exclure de facto un départ imminent de ses membres, cinq Iraniens et 14 Vénézuéliens.

« Il y avait une indication qu’un Gholamreza Ghasemi, l’un des membres d’équipage, a un homonyme ayant participé à Al-Qods, dans les forces révolutionnaires iraniennes », a déclaré le ministre Anibal Fernandez en conférence de presse. « Rien d’autre que cette homonymie ».

« D’après nos vérifications, réalisées par la police fédérale, aucune donnée n’est venue changer les choses jusqu’ici », a ajouté le ministre.

Interrogé sur les conditions d’entrée de l’appareil, M. Fernandez avait rappelé peu avant à des journalistes qu » »aucun des membres de l’équipage ne faisait l’objet d’une alerte rouge » d’Interpol, et qu’il n’y avait « aucune autre raison concrète » susceptible d’empêcher l’entrée de l’appareil en Argentine, le 6 juin.

L’Uruguay avait refusé l’accès au même appareil le 8 juin.

Un Boeing 747 appartenant au Venezuela roule sur la piste après avoir atterri à l’aéroport Ambrosio Taravella de Cordoba, en Argentine, lundi 6 juin 2022. (Crédit : AP Photo/Sebastian Borsero)

Le Boeing 747 cargo vénézuélien de la compagnie Emstrasur, filiale de la compagnie publique Conviasa, est immobilisé depuis neuf jours en Argentine, d’où il était venu en provenance du Mexique, transportant des pièces automobiles.

Ses membres d’équipage sont interdits de quitter le territoire tandis que la justice enquête sur leur profil, notamment un éventuel lien avec les Gardiens de la révolution islamique.

Les membres d’équipages ont vu leurs passeport retenus, d’abord les Iraniens puis les Vénézuéliens, mais ils sont libres d’aller et venir depuis leur hôtel situé près de l’aéroport Ezeiza de Buenos Aires.

Une perquisition, ordonnée par un juge fédéral, y a saisi mardi 18 téléphones, 7 ordinateurs, 5 tablettes, et des documents divers.

Selon le ministre, « postérieurement (à l’arrivée de l’avion), nous avons reçu des données d’agences internationales à propos de l’avion », notamment son appartenance, par le passé, à une compagnie aérienne iranienne, Mahan Air, visée par des sanctions américaines.

Washington accuse cette compagnie de soutien matériel à la Force Al-Qods, unité d’élite pour les « opérations extérieures » des Gardiens de la révolution, armée idéologique de la République islamique, qui figure sur la liste noire dorganisations terroristes étrangères » des Etats-Unis.

Selon Téhéran, l’avion a été cédé il y a plus d’un an par Mahan Air au Venezuela.

Mercredi, la Treizième chaîne israélienne 13 a déclaré, sans citer ses sources, que les Iraniens détenus prévoyaient de mener des attaques contre des cibles israéliennes et juives en Argentine et qu’ils s’étaient rendus dans ce pays d’Amérique du Sud pour repérer des cibles. Le reportage indique qu’il s’agit de membres de la Force Quds.

L’Iran a juré de se venger de l’assassinat d’un officier du Corps des gardiens de la révolution islamique le mois dernier, accusant Israël d’être responsable de cet assassinat. Ces derniers jours, Jérusalem a demandé à ses citoyens de quitter immédiatement la Turquie, affirmant avoir eu vent de renseignements indiquant des tentatives iraniennes d’attaquer et d’enlever des touristes israéliens dans ce pays.

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