Aviya Genut, 22 ans : Cette passionnée de café était « un rayon de soleil »
Elle a été assassinée par des terroristes du Hamas lors du festival Supernova le 7 octobre
Aviya Genut, âgée de 22 ans et originaire de Tzufim, a été assassinée par des terroristes du Hamas lors de la rave Supernova le 7 octobre dernier.
Ses funérailles ont eu lieu le 15 octobre à Kfar Saba. Elle laisse dans la peine ses parents, Elad et Yifat, ainsi que ses jeunes frères et sœurs Aniam, Tahel et Sinaï.
Amis et proches se souviennent d’une jeune femme qui aimait le yoga, le hula hoop, la nature et les couchers de soleil, et avait une vraie passion pour le café. Lors de son service militaire, elle avait été instructrice de la batterie du Dôme de fer, après quoi elle avait été serveuse pour financer ses voyages.
Lorsqu’elle a été tuée, cela ne faisait que quelques mois qu’elle était rentrée de six mois de tour du monde. Elevée au sein d’une famille religieuse, elle avait pris ses distances avec ce mode de vie à l’âge adulte.
Sa grand-mère maternelle, Tzipi, a déclaré à Israel Hayom qu’elle était très proche de sa petite-fille, et qu’elle l’avait rejointe lors de son voyage en Amérique du Sud : « Aviya se rendait souvent à des festivals et elle venait dormir à côté de moi. Elle me disait toujours : ‘Ne te fais pas de souci pour moi : en rentrant, je viendrai t’embrasser.’ Elle me manque tellement. »
Aviya et sa tante Yael, à peine plus âgée qu’elle, s’appelaient l’une l’autre « moitié », comme dans « mon autre moitié ».
« Le soleil incarné », a-t-elle écrit sur Instagram. « Il ne te fallait que quelques secondes pour faire connaissance, tu étais une vraie rassembleuse, tellement pleine de vie. Tu aimais danser, cela te rendait heureuse, et tu avais une telle présence. Impossible de ne pas te remarquer… Je garderai toujours en moi le souvenir de ton grand sourire et de ta joie. Mon cœur est dévasté. Aujourd’hui, en effet, il ne m’en reste plus qu’une moitié. »
Sa grand-mère paternelle, Noga, a écrit sur Facebook, la veille de ses funérailles : « Mon Aviya bien-aimée, travailleuse, pleine de joie de vivre… Comment te dire adieu ? Comment accepter de ne plus te revoir ? Nous t’avons eu en cadeau pendant 22 ans et demi, mais demain nous allons devoir te rendre. Demain, Dieu va guérir tes blessures : nous allons pleurer et pleurer encore. Nous sommes écrasés par la tristesse et la douleur. »
Lors des funérailles, sa mère Yifat a rappelé qu’elle était née juste avant Pessah et qu’elle avait été tuée le jour de Simhat Torah : « Nous avons toujours dit que tu avais une grande âme », ajoutant qu’ils avaient appris sa mort le Shabbat Bereishit, le Shabbat où ils ont lu le premier livre de la Torah, mais « nous ne voulons pas recommencer depuis le début [Bereishit] sans toi ».
« Pendant 22 ans et demi, je t’ai admirée et regardée avec étonnement », a-t-elle poursuivi. « Tu avais reçu tant de bénédictions, mon amour, ta beauté intérieure et ta bonté, mais aussi ta grande sagesse, ton savoir et ton incroyable maturité. J’en étais stupéfaite, comme frappée d’incrédulité qu’une si jeune fille, une si jeune femme me parle avec tant de maturité… A chacune de nos conversations, c’était un vrai émerveillement. »
Yifat a remercié « l’âme d’» Aviya « de les avoir choisis pour parents. Nous avons fait de notre mieux – nous n’avons pas toujours réussi, parfois nous avons échoué. Ce n’est pas évident avec son premier enfant. Je suis désolée ma belle, désolée de nos erreurs, de toutes ces fois où nous n’avons pas été à la hauteur, où nous n’avons pas su nous y prendre. Mais nous avons toujours fait de notre mieux. Merci ma fille, merci pour le temps passé en ta compagnie : tu nous as tous rendus meilleurs. »
Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.