Israël en guerre - Jour 371

Rechercher

Bahreïn : appel à l’égalité entre chiites et sunnites

Le pouvoir nie toute discrimination envers les chiites et affirme que les violences à Bahreïn sont orchestrées par des "terroristes" bénéficiant parfois de la "complicité" de Téhéran

Des Bahreïnis prenant part à une manifestation pour marquer le cinquième anniversaire du soulèvement du Printemps arabe qui a eu lieu le 12 février 2015, dans le village à majorité chiite de Sitra, au sud de Manama. (Crédit : Mohammed al-Shaikh/AFP)
Des Bahreïnis prenant part à une manifestation pour marquer le cinquième anniversaire du soulèvement du Printemps arabe qui a eu lieu le 12 février 2015, dans le village à majorité chiite de Sitra, au sud de Manama. (Crédit : Mohammed al-Shaikh/AFP)

Des dizaines de dignitaires religieux chiites ont appelé mardi à l’égalité entre citoyens à Bahreïn, royaume dirigé par une dynastie sunnite, et ont exclu tout sectarisme de la part de la majorité chiite dans ce petit pays du Golfe

Bahreïn est secoué par des troubles sporadiques depuis un soulèvement en 2011, dans la foulée du Printemps arabe, animé par la majorité chiite qui réclame des réformes démocratiques et une véritable monarchie constitutionnelle.

Mais les autorités ont réprimé ce mouvement avec l’aide notamment de l’Arabie saoudite sunnite, qui a accusé l’Iran chiite de s’ingérer dans les affaires de Bahreïn.

« Il n’y a jamais eu –et il n’y a pas aujourd’hui– de demande du peuple ou de ses oulémas pour un Etat sectaire », affirme le texte d’une pétition, signée par 39 dignitaires chiites à Bahreïn.

« Les gens ont toujours prôné l’égalité de la citoyenneté (…), sans discrimination ethnique, raciale, religieuse ou confessionnelle », ajoute le document.

Le texte, distribué par Al-Wefaq, principal mouvement de l’opposition chiite, souligne le droit du peuple à « une Constitution qui respecte sa volonté » et à « des élections libres (…) pour former un Parlement aux pleins pouvoirs ».

Menés par cheikh Issa Qassem, chef spirituel du Wefaq, les signataires appellent à garantir le libre exercice des rites religieux à Bahreïn. « C’est un droit auquel aucun croyant ne peut renoncer », souligne le texte.

Des dizaines de chiites ont été condamnés à des peines de prison pour des actes de violence depuis le début des protestations en 2011.

Plusieurs opposants ont été également condamnés par la justice, dont le chef du Wefaq, cheikh Ali Salmane, qui purge une peine de quatre ans de prison pour appels à la désobéissance.

Le pouvoir nie toute discrimination envers les chiites et affirme que les violences à Bahreïn sont orchestrées par des « terroristes » bénéficiant parfois de la « complicité » de Téhéran.

En savoir plus sur :
S'inscrire ou se connecter
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
Se connecter avec
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation
S'inscrire pour continuer
Se connecter avec
Se connecter pour continuer
S'inscrire ou se connecter
Se connecter avec
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un email à gal@rgbmedia.org.
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.
image
Inscrivez-vous gratuitement
et continuez votre lecture
L'inscription vous permet également de commenter les articles et nous aide à améliorer votre expérience. Cela ne prend que quelques secondes.
Déjà inscrit ? Entrez votre email pour vous connecter.
Veuillez utiliser le format suivant : example@domain.com
SE CONNECTER AVEC
En vous inscrivant, vous acceptez les conditions d'utilisation. Une fois inscrit, vous recevrez gratuitement notre Une du Jour.
Register to continue
SE CONNECTER AVEC
Log in to continue
Connectez-vous ou inscrivez-vous
SE CONNECTER AVEC
check your email
Consultez vos mails
Nous vous avons envoyé un e-mail à .
Il contient un lien qui vous permettra de vous connecter.