Bar Refaeli sommée de payer 3,1 millions d’euros pour délits fiscaux – média
Le non-remboursement des sommes dues pourrait entraîner l'incarcération de la célébrité - ou de sa mère, d'après la Treizième chaîne
Les procureurs demandent à la star des podiums Bar Refaeli de rembourser une somme atteignant au moins les 12 millions de shekels (soit environ 3,1 millions d’euros) en impôts sur le revenu non versés qui auraient été cachés aux autorités, a fait savoir lundi la Treizième chaîne.
Les procureurs veulent que Bar Refaeli verse la somme de 12 à 15 millions de shekels dans le cadre d’un accord quel qu’il soit, a précisé le reportage.
Bar Refaeli et sa mère seraient en train de négocier un arrangement judiciaire visant à éviter au mannequin une peine de prison pour avoir supposément dissimulé des dizaines de millions de shekels de revenus aux autorités fiscales.
Tzipi, la mère, risque également d’être inculpée, sous réserve d’une audience, pour blanchiment d’argent et autres délits fiscaux.
Une source proche des procureurs a indiqué à la Treizième chaîne que le montant était « astronomique » en termes de délits fiscaux.
La famille Refaeli pourrait se montrer réticente à l’idée de verser une telle somme, mais pourrait se retrouver dans l’obligation de le faire pour permettre à Bar de ne pas être incarcérée.
Dimanche, la chaîne a rapporté que des discussions entre l’équipe juridique de la star et les procureurs se trouvaient à un stade avancé.
Une suggestion soulevée pendant les pourparlers serait que Tzipi Refaeli admette qu’elle a été le cerveau de ce plan de délits fiscaux et financiers et qu’elle fasse six mois de prison, évitant à sa fille de se retrouver derrière les barreaux, a précisé le reportage.
Pour sa part, Bar Refaeli effectuerait un service communautaire. Toutefois, certains procureurs insistent sur le fait que la célébrité devrait, elle aussi, purger une peine de prison.
L’enquête menée vise à déterminer le pays auquel elle était soumise à l’impôt dans les années 2009 à 2012 sur la base de son lieu d’habitation – en Israël ou à l’étranger. Les autorités clament que Refaeli a menti en disant qu’elle vivait majoritairement à l’étranger et qu’elle n’a pas fait état aux autorités israéliennes de ses revenus, des cadeaux coûteux et des rabais auxquels elle a eu droit grâce à sa célébrité durant toute cette période.
Le top-model clame qu’elle ne savait rien de ces initiatives de dissimulation aux autorités fiscales à ce moment-là.
Au mois de juillet, elle avait déposé un appel devant la Haute Cour de justice à la suite d’une décision prise par une cour de district qui lui avait ordonné de verser la somme de huit millions de shekels pour des revenus engrangés à l’étranger dans les années 2009 et 2018, sur lesquels elle n’avait pas payé d’impôts.