Ben Gvir fustige Netanyahu qui a autorisé l’entrée des Gazaouis dans la zone tampon pour des travaux
De plus, Ben Gvir a exigé de savoir comment le fait d'autoriser l'entrée de milliers de mobil-homes dans la bande de Gaza était compatible avec "l'encouragement de l'émigration"

Le président d’Otzma Yehudit, Itamar Ben Gvir, a fustigé le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour avoir autorisé des engins de chantier palestiniens à pénétrer dans une zone tampon placée sous le contrôle d’Israël dans le nord de la bande de Gaza, en demandant : « Avons-nous complètement perdu la raison ? »
L’armée a permis dimanche aux Palestiniens de pénétrer dans une zone-tampon, contrôlée par Israël, dans le nord de la bande de Gaza pour effectuer des réparations sur des infrastructures civiles.
« Monsieur le Premier ministre, vous savez que je vous aime, que je vous aime vraiment et que je vous apprécie, mais j’ai vraiment du mal à expliquer votre comportement. Avant, il y avait quelqu’un à blâmer. Biden était coupable. Gantz était coupable. Eisenkot. Gallant. Herzi [Halevi]. Mais qu’en est-il maintenant ? Qui est coupable maintenant ? Pourquoi faites-vous cela ? », a interrogé Ben Gvir.
De plus, Ben Gvir a exigé de savoir comment le fait d’autoriser l’entrée de milliers de mobil-homes dans la bande de Gaza était compatible avec « l’encouragement de l’émigration ».
« Le président Trump, avec bon sens, avec courage, face à toutes les pressions du monde arabe, nous a tendu une échelle pour descendre de cet accord imprudent et pour exiger le retour immédiat de tous les otages. Pourquoi n’avez-vous pas adopté l’ultimatum du président Trump ? » a demandé Ben Gvir, affirmant que « le gouvernement de droite, qui est censé être fort et décisif, se révèle constamment faible ».
Ben Gvir a affirmé que si Netanyahou devait relancer la guerre et arrêter l’entrée de l’aide humanitaire, du carburant et de l’électricité jusqu’au retour des otages, « non seulement nous reviendrons au gouvernement, mais la droite et l’ensemble du peuple israélien vous soutiendront ».