Ben Gvir menace de quitter la coalition s’il n’a pas le ministère de la Périphérie
Le député d'extrême-droite, qui a axé sa campagne sur la nécessité d’endiguer le crime dans le Néguev et la Galilée, dénonce le Likud qui serait revenu sur sa promesse
Carrie Keller-Lynn est la correspondante politique et juridique du Times of Israël.

Alors que les négociations entre son parti Otzma Yehudit et le Likud de Benjamin Netanyahu sont au point mort, Itamar Ben Gvir a déclaré lundi qu’il ne participera pas au gouvernement si on ne lui donne pas les moyens de venir en aide à la périphérie.
Ben Gvir a rompu tout contact dimanche soir après que le Likud est revenu sur sa promesse passée de donner à Otzma Yehudit le ministère responsable des régions du Néguev et de la Galilée, deux régions reculées du pays, relativement peu peuplées et historiquement défavorisées.
« Ils nous l’ont promis il y a seulement une semaine et ils reviennent sur leur engagement. Ce n’est pas acceptable pour nous », a déclaré Ben Gvir lors de la réunion de faction de son parti lundi.
« Je ne parle pas d’un portefeuille spécifique », a précisé Ben Gvir. « Ce que je veux, c’est aider la périphérie. »
Le législateur d’extrême-droite a axé une grande partie de sa campagne sur la nécessité d’utiliser une main de fer pour endiguer le crime dans le Néguev et la Galilée, régions qui ont souffert d’un mauvais maintien de l’ordre et d’une intervention limitée du gouvernement.
« Si nous ne pouvons pas aider la périphérie, nous ne participerons pas au gouvernement », a déclaré Ben Gvir.