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Bennett exhorte la droite à « ne pas piétiner » la gauche

Le Premier ministre d'alternance appelle les soutiens de la coalition sortante à ne pas désespérer de la victoire du bloc de droite-religieux : "Ce n'est pas la fin du pays"

L'ex-Premier ministre Naftali Bennett arrivant à une rencontre du cabinet au Bureau du Premier ministre, à Jérusalem, le 23 octobre 2022. (Crédit : Alex Kolomoisky/Pool)
L'ex-Premier ministre Naftali Bennett arrivant à une rencontre du cabinet au Bureau du Premier ministre, à Jérusalem, le 23 octobre 2022. (Crédit : Alex Kolomoisky/Pool)

Le Premier ministre d’alternance Naftali Bennett a appelé le nouveau gouvernement de droite à « ne pas piétiner » la gauche, après la victoire du bloc du leader de l’opposition, Benjamin Netanyahu, lors du scrutin de cette semaine.

Bennett, qui doit prendre sa retraite politique, a aussi vivement recommandé aux Israéliens de gauche de ne pas désespérer des résultats des élections.

La prochaine coalition devrait être composée de la formation du Likud de Netanyahu, de l’alliance HaTzionout HaDatit d’extrême-droite et des factions ultra-orthodoxes Shas et Yahadout HaTorah qui, ensemble, ont remporté 64 sièges à la Knesset, forte de 120 membres – formant une majorité décisive.

« Les résultats ne sont pas la fin du pays », a indiqué Bennett dans un communiqué, vendredi.

L’ex-Premier ministre a fustigé les « discussions » portant sur un éventuel départ d’électeurs déçus ou effrayés de l’État juif après le vote et des parents qui ont pu déclarer ne plus souhaiter envoyer leurs enfants dans des unités de combat lors du service militaire obligatoire.

« Le service au sein de l’armée ne peut pas dépendre de la composition du gouvernement », a-t-il dit, ajoutant que « ce pays est le nôtre et nous n’en avons pas d’autre ».

Cherchant à apaiser les inquiétudes parmi les partisans de la coalition sortante face au prochain gouvernement, Bennett a expliqué qu’il pensait que les futurs ministres travailleront pour les Israéliens en général « et pas pour une communauté spécifique ».

« Naturellement, quand un ministre prend ses fonctions – et c’est particulièrement le cas dans le secteur de la diplomatie et dans celui de la sécurité – il a une image d’ensemble plus large et plus précise », a-t-il ajouté sans nommer de politiciens ou de ministères en particulier.

Des partisans du parti Meretz réagissent à l’annonce des résultats des élections israéliennes, à Jérusalem, le 1er novembre 2022. (Crédit : Flash90)

Il a ensuite lancé un appel au bloc victorieux : « Respectez ceux qui ont perdu. Il n’est pas nécessaire de piétiner ou de fouler aux pieds qui que ce soit », a-t-il dit.

Reconnaissant les résultats des élections, Bennett a précisé que le bloc de Netanyahu avait remporté un mandat prônant la mise en place de politiques de droite « mais personne ne doit jamais avoir le sentiment de ne pas être le bienvenu ici ».

« Les Israéliens de gauche n’aiment pas moins le pays que les Israéliens de droite ; ils ont seulement une opinion différente concernant la direction à prendre. Et en fin de compte, nous avons tous besoin de vivre ici et ensemble », a-t-il poursuivi.

Des partisans de Benjamin Netanyahu, ancien Premier ministre israélien et chef du parti Likud, célèbrent les premiers résultats des sondages de sortie des urnes pour les élections en Israël, au siège du parti à Jérusalem, mercredi 2 novembre 2022. (Crédit : AP Photo/Tsafrir Abayov)

Bennett a aussi défendu son année passée au poste de Premier ministre, qui s’est terminée après la chute de son gouvernement d’unité, au mois de juin, qui a entraîné un nouveau scrutin. Il a semblé s’en prendre à Netanyahu qu’il avait remplacé à son poste suite aux élections de 2021.

« Il y a un an et demi, j’ai hérité d’une crise économique, d’un chômage de masse, d’un sud plongé dans les flammes des roquettes et des ballons incendiaires, de vagues de coronavirus et d’un pays sans budget – et je rends aujourd’hui ce pays avec une croissance économique, un budget fort et un calme sans précédent dans le sud depuis plus de 20 ans », a-t-il déclaré.

« Bien sûr, il y a encore de très nombreux défis à relever – le coût de la vie, le crime dans la communauté arabe, l’essor des attentats terroristes et plus encore », a ajouté Bennett.

Cette déclaration est survenue vingt-quatre heures après l’annonce faite par Bennett au Premier ministre sortant Yair Lapid qu’il démissionnera dans les prochains jours, mettant un terme à une carrière politique d’une décennie qui aura été couronnée – et apparemment condamnée – par son ascension-surprise au poste de Premier ministre, l’année dernière.

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